Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Composition de la Papaye par
C. CHALOT Professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture Coloniale
Mlle R. BONNY Ingénieur-agronome Préparateur - assistant au Jardin Colonial
De tous les arbres fruitiers des pays chauds, le papayer Carica papaya L. est certainement un des plus communs.
Presque partout on le rencontre au voisinage des habitations.
De croissance très rapide, puisqu'il peut fructifier dès l'âge d'un an, c'est plutôt, à vrai dire, une grande herbe à tige creuse qu'un arbre, quoi qu'il en ait l'aspect.
Ses propriétés particulières sont bien connues ; en dehors des services que rend son fruit pour faciliter ou stimuler la digestion, ses feuilles sont employées, depuis longtemps, pour attendrir les viandes trop fraîches ou trop coriaces.
Le papayer est habituellement dioïque, mais par sélection on est arrivé, aux Iles Hawaii, à obtenir un grand nombre de sujets portant des fleurs hermaphrodites. Couramment, dans un semis de papayer, il y a, en mélange, des pieds mâles, souvent les plus forts, et des pieds femelles. Les pieds mâles étant toujours trop nombreux, on arrive à en modifier le sexe en les étêtant. Les ramifications qui se développent alors, au-dessous de la section, sont ou femelles ou donnent des inflorescences mâles parmi lesquelles se trouvent des fleurs femelles (1).
Le Jardin Colonial ayant été questionné au sujet de la composition de la payaye, il nous a paru utile de publier quelques chiffres à ce sujet. Ils sont extraits de Report of the hawaii agricultural experiment station 1914.
(1) Voir à ce sujet : Le Bulletin du Jardin colonial, année 1911, nO 103, p. 340, et année 1912, no 115, p. 316.
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