Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1921 01 août 1921
Description : 1921/08/01 (A6,N44)-1921/08/31. 1921/08/01 (A6,N44)-1921/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383728j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Les Bois coloniaux
par
A. BERTIN
Ingénieur agronome. Inspecteur des Eaux et Forêts
Conseiller technique du Ministère des Colonies
Professeur à l'Ecole Nationale supérieure d'Agriculture coloniale
(suite) (1)
Classement industriel des bois coloniaux en catégories commer-
ciales. Groupement des espèces suivant leurs usages par
analogie avec les bois de France les plus employés.
En attendant la mise au point des industries coloniales de
distillation et de pâtes à papier, il est nécessaire, avons-nous
dit, de s'occuper simultanément d'un assez grand nombre
d'espèces aptes aux usages courants. Pour rendre pratique
et possible leur utilisation industrielle, il faut une présentation
simple.
L'idée s'était présentée à première vue de grouper ces
essences en séries analogues à chacun de nos bois de France
et de les baptiser du même nom : Chêne d'Afrique, Sapin
d'Afrique, etc. Ces appellations eussent certes été commodes ;
mais dans la pratique elles sont impossibles, la gamme de nos
bois d'Europe n'étant pas assez variée pour permettre des
similitudes complètes entre les deux collections. Lorsque les
couleurs se rapprochent, la densité diffère et réciproquement ;
de même, quand la dureté est semblable, les résistances à la
flexion ne concordent plus. Pour toutes ces raisons, il a paru
plus simple et plus pratique de grouper les bois coloniaux
selon leurs usages éventuels.
Les représentants des Chambres Syndicales du Bâtiment,
de la Menuiserie, de la Carrosserie, du Charronnage et de
l'Ameublement, réunis en « Commission officielle des Bois
coloniaux », ont adopté l'ensemble de sept catégories de classe-
(1) Voir L'Agronomie Coloniale n° 43, juillet, page 4.
par
A. BERTIN
Ingénieur agronome. Inspecteur des Eaux et Forêts
Conseiller technique du Ministère des Colonies
Professeur à l'Ecole Nationale supérieure d'Agriculture coloniale
(suite) (1)
Classement industriel des bois coloniaux en catégories commer-
ciales. Groupement des espèces suivant leurs usages par
analogie avec les bois de France les plus employés.
En attendant la mise au point des industries coloniales de
distillation et de pâtes à papier, il est nécessaire, avons-nous
dit, de s'occuper simultanément d'un assez grand nombre
d'espèces aptes aux usages courants. Pour rendre pratique
et possible leur utilisation industrielle, il faut une présentation
simple.
L'idée s'était présentée à première vue de grouper ces
essences en séries analogues à chacun de nos bois de France
et de les baptiser du même nom : Chêne d'Afrique, Sapin
d'Afrique, etc. Ces appellations eussent certes été commodes ;
mais dans la pratique elles sont impossibles, la gamme de nos
bois d'Europe n'étant pas assez variée pour permettre des
similitudes complètes entre les deux collections. Lorsque les
couleurs se rapprochent, la densité diffère et réciproquement ;
de même, quand la dureté est semblable, les résistances à la
flexion ne concordent plus. Pour toutes ces raisons, il a paru
plus simple et plus pratique de grouper les bois coloniaux
selon leurs usages éventuels.
Les représentants des Chambres Syndicales du Bâtiment,
de la Menuiserie, de la Carrosserie, du Charronnage et de
l'Ameublement, réunis en « Commission officielle des Bois
coloniaux », ont adopté l'ensemble de sept catégories de classe-
(1) Voir L'Agronomie Coloniale n° 43, juillet, page 4.
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