Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA NOIX DE COLA 109
régulier, mais les droguistes se soucient peu de passer devant les tribunaux et, avant que la Commission du Codex ait statué au sujet de nouvelles formules, ils se mettent en règle avec ses prescriptions.
La pharmacopée française ne reconnaît la noix de cola comme officinale, que si elle renferme 1,25% de caféine (Codex medicamentarius gallicus, Paris, 1908, p. 167). Elle exige éga- lement que l'extrait fluide contienne, pour le moins, une dose identique de caféine.
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Il nous a paru intéressant de chercher à préciser certains points se rapportant à la composition chimique de la noix de kola et dont quelques-uns se trouvent controversés. En consé- quence, nous nous sommes efforcés d'élucider : a) Si les colas du Congo belge contiennent autant de caféine TOTALE que ceux provenant des pays producteurs les plus renommés.
b) Si les colas demis (à deux cotylédons) sont toujours plus riches en caféine que les autres espèces de vrais colas.
c) Si, par voie chimique et à la faveur d'un procédé rigou- reux et rapide, il n'y a pas moyen de distinguer les vrais colas (Eucolas de Chevalier) d'avec les faux colas.
d) Quelle est, en réalité, la composition des cendres des espèces du genre Cola. Cette composition a été fort peu étudiée jusqu'à présent. Seuls, Heckel et Schlagdenhauffen (1), d'une part, Chodat et Chuit (2) d'autre part, s'en sont occupés. Or, les résultats dus à ces savants marquent des dissemblances telles que l'on ne sait, en définitive, à quoi s'en tenir. Certaines - de leurs données sont d'une flagrante contradiction. C'est le cas, notamment, en ce qui concerne la nature et la teneur en bases alcalines et en bases alcalino-terreuses. D'autres données ne permettent aucune explication plausible.
(1) HECKEL : Les kolas africains (Ann. lnst. Colonial de Marseille, 1893, I, p. 167).
(2) CHODAT et CHUIT : Etude sur les noix de kola (Arch. des Se. Phys. et nat.
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