Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1926 01 février 1926
Description : 1926/02/01 (A14,N98)-1926/02/28. 1926/02/01 (A14,N98)-1926/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837222
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
84 ETUDES ET MÉMOIRES
en Géorgie, des cotons font plus de 3.000 kilomètres par voie
ferrée pour arriver à leur lieu de vente, on se rendra compte
que la distance de Diré à la côte n'est pas un obstacle à la
réussite de l'entreprise. La Société Cotonnière s'est établie
là en connaissance de cause, et comme suite aux essais faits
par un fonctionnaire de l'Agriculture qui est, à l'heure actuelle,
directeur technique du domaine de Diré, et il est à supposer
qu'avant la lettre, elle a suivi le conseil de l'expert égyptien,
M. Mosseri. C'est la première fois qu'en Afrique Occidentale
se fonde une société agricole ayant un programme bien établi,
des capitaux suffisamment importants, et dotée, dès le début,
des moyens nécessaires pour la mise en valeur du sol dans un
court laps de temps et pour assurer les rendements ultérieurs.
Si, au début, le bouleversement des sols, immobiles depuis leur
formation, a pu être une cause de diminution dans leur pro-
duction par suite de la mise à la surface du sous-sol non aéré
et sans vie, ainsi que par un craquement dans l'uniformité de
la surface, la terre arable reprendra rapidement sa vie intense
sous l'influence de l'irrigation, de la chaleur et des fumures.
Elle donnera des récoltes normales sur des champs uniformes.
Il faudra plusieurs assolements pour arriver à ce résultat, mais
il faut bien reconnaître qu'un domaine ne peut être constitué,
au point de vue des terres, en moins de cinq ans. Il ne peut,
d'ailleurs, l'être d'une façon plus générale dans un plus court
laps de temps.
Il y a lieu de féliciter cette Société de son initiative et le
Gouvernement Général de l'avoir aidée. Il serait à souhaiter
qu'elle ait des imitateurs. Malheureusement, il faut se rappeler
que la question de la main-d'œuvre ne permet pas, pour l'ins-
tant, de développer d'une façon aussi importante qu'il serait
désirable, le nombre de telles exploitations. On a parlé d'émi-
gration des races du Sud vers le Niger. C'est une question bien
complexe, car, outre que généralement les peuples ne veulent
pas quitter les lieux où ils ont vécu, pour si arides soient-ils,
il me semble difficile de demander aux tribus du Sud, c'est-
à-dire des régions où le climat est assez clément pour permettre
la culture directe, de se transporter dans des contrées où cette
même culture est subordonnées à la possession de l'eau. Dans
en Géorgie, des cotons font plus de 3.000 kilomètres par voie
ferrée pour arriver à leur lieu de vente, on se rendra compte
que la distance de Diré à la côte n'est pas un obstacle à la
réussite de l'entreprise. La Société Cotonnière s'est établie
là en connaissance de cause, et comme suite aux essais faits
par un fonctionnaire de l'Agriculture qui est, à l'heure actuelle,
directeur technique du domaine de Diré, et il est à supposer
qu'avant la lettre, elle a suivi le conseil de l'expert égyptien,
M. Mosseri. C'est la première fois qu'en Afrique Occidentale
se fonde une société agricole ayant un programme bien établi,
des capitaux suffisamment importants, et dotée, dès le début,
des moyens nécessaires pour la mise en valeur du sol dans un
court laps de temps et pour assurer les rendements ultérieurs.
Si, au début, le bouleversement des sols, immobiles depuis leur
formation, a pu être une cause de diminution dans leur pro-
duction par suite de la mise à la surface du sous-sol non aéré
et sans vie, ainsi que par un craquement dans l'uniformité de
la surface, la terre arable reprendra rapidement sa vie intense
sous l'influence de l'irrigation, de la chaleur et des fumures.
Elle donnera des récoltes normales sur des champs uniformes.
Il faudra plusieurs assolements pour arriver à ce résultat, mais
il faut bien reconnaître qu'un domaine ne peut être constitué,
au point de vue des terres, en moins de cinq ans. Il ne peut,
d'ailleurs, l'être d'une façon plus générale dans un plus court
laps de temps.
Il y a lieu de féliciter cette Société de son initiative et le
Gouvernement Général de l'avoir aidée. Il serait à souhaiter
qu'elle ait des imitateurs. Malheureusement, il faut se rappeler
que la question de la main-d'œuvre ne permet pas, pour l'ins-
tant, de développer d'une façon aussi importante qu'il serait
désirable, le nombre de telles exploitations. On a parlé d'émi-
gration des races du Sud vers le Niger. C'est une question bien
complexe, car, outre que généralement les peuples ne veulent
pas quitter les lieux où ils ont vécu, pour si arides soient-ils,
il me semble difficile de demander aux tribus du Sud, c'est-
à-dire des régions où le climat est assez clément pour permettre
la culture directe, de se transporter dans des contrées où cette
même culture est subordonnées à la possession de l'eau. Dans
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