Presse et revues
54 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1921 01 mai 1921
Description : 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31. 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63836998
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
1.68 ÉTUDES ET MÉMOIRES
sensibles, et dans toutes les régions infectées on observe
des différences selon les races. On a noté que les bovidés
de Podolie et d'Anatolie sont, par exemple, beaucoup moins
sensibles que les bovidés européens ; des faits analogues
sont observés en Egypte. En Indo-Chine, contrairement à
ce qui se passe ailleurs, la mortalité est plus élevée chez
les buffles que dans les autres espèces de bovidés.
La peste bovine succède à la contagion qu'elle résulte
du contact des animaux malades et des animaux sains, ou
qu'elle procède du transport des germes de la maladie par
des individus non sensibles eux-mêmes; comme l'homme
et le .chien, mais capables de convoyer le virus, ou encore
que ce soit par l'intermédiaire des peaux et des viandes
fraîches. Il s'écoule toujours un certain délai entre le
moment que la contagion se trouve réalisée et le moment
que la maladie apparaît. Ce délai est de quelques jours,
quatre ou cinq, quelquefois plus ; il peut même arriver
que l'incubation dure plus de neuf jours, contrairement à
ce qui a été admis fort longtemps. Il faut s'inspirer de la
longueur de ce délai lorsque l'on veut s'assurer, par une
observation quarantenaire, que des animaux nouvellement
introduits, ayant pu être exposés à la contagion, n'ont pas
contracté la maladie.
La maladie débute par de la fièvre ; ses premières mani-
festations se traduisent par une élévation de la température
et s'accompagnent de symptômes généraux graves avec
vertige, prostration, frissons et tremblements. Ces signes
ne tardent pas à se préciser et l'on peut noter bientôt une
coloration rouge foncé des muqueuses, au niveau de l'œil,
des cavités nasales, de la bouche, de la vulve et du vagin.
La coloration foncée des organes génitaux externes de la
1
femelle est souvent l'un des premiers signes observés. A la
congestion des muqueuses succède une inflammation qui
se traduit par du larmoiement, du jetage, de la salivation;
tous ces écoulements clairs et limpides se teintent, se char-
gent de grumeaux, prennent une odeur fétide en même
sensibles, et dans toutes les régions infectées on observe
des différences selon les races. On a noté que les bovidés
de Podolie et d'Anatolie sont, par exemple, beaucoup moins
sensibles que les bovidés européens ; des faits analogues
sont observés en Egypte. En Indo-Chine, contrairement à
ce qui se passe ailleurs, la mortalité est plus élevée chez
les buffles que dans les autres espèces de bovidés.
La peste bovine succède à la contagion qu'elle résulte
du contact des animaux malades et des animaux sains, ou
qu'elle procède du transport des germes de la maladie par
des individus non sensibles eux-mêmes; comme l'homme
et le .chien, mais capables de convoyer le virus, ou encore
que ce soit par l'intermédiaire des peaux et des viandes
fraîches. Il s'écoule toujours un certain délai entre le
moment que la contagion se trouve réalisée et le moment
que la maladie apparaît. Ce délai est de quelques jours,
quatre ou cinq, quelquefois plus ; il peut même arriver
que l'incubation dure plus de neuf jours, contrairement à
ce qui a été admis fort longtemps. Il faut s'inspirer de la
longueur de ce délai lorsque l'on veut s'assurer, par une
observation quarantenaire, que des animaux nouvellement
introduits, ayant pu être exposés à la contagion, n'ont pas
contracté la maladie.
La maladie débute par de la fièvre ; ses premières mani-
festations se traduisent par une élévation de la température
et s'accompagnent de symptômes généraux graves avec
vertige, prostration, frissons et tremblements. Ces signes
ne tardent pas à se préciser et l'on peut noter bientôt une
coloration rouge foncé des muqueuses, au niveau de l'œil,
des cavités nasales, de la bouche, de la vulve et du vagin.
La coloration foncée des organes génitaux externes de la
1
femelle est souvent l'un des premiers signes observés. A la
congestion des muqueuses succède une inflammation qui
se traduit par du larmoiement, du jetage, de la salivation;
tous ces écoulements clairs et limpides se teintent, se char-
gent de grumeaux, prennent une odeur fétide en même
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