Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1921 01 mai 1921
Description : 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31. 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63836998
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DU TABAC DE SUMATRA AU CAMEROUN 193
nous concluions à l'extension anormale de la frisure du fait des
souffrances de la plante, dues à des circonstances atmosphériques
défavorables.
Pendant l'année 1917, notre production tombait de 900 à 300
kilos de tabac préparé par hectare. En 1918, les conditions atmos-
phériques furent excellentes et la production fut identiquement
inférieure. Il était désormais certain que si la frisure, et de cela
nous ne doutons pas, est notablement favorisée par le climat, ce
n'est pas seulement à ces circonstances qu'elle doit son apparition.
La pauvreté de certains de nos sols, déjà cultivés plus ou moins
fréquemment par les Allemands avant nos essais, nous laissaient
aussi penser à l'absence d'éléments primordiaux assimilables,
tels la potasse, etc.
Celle-ci, apportée à haute dose sous forme de sulfate de potasse
avec des superphosphates et des scories de déphosphoration,
n'atténua en aucun cas la frisure du tabac. Depuis longtemps déjà,
nous avions rejeté l'idée d'une maladie infectieuse et les expé-
riences que nous poursuivions depuis trois ans nous confirmaient
pleinement cette idée. Toutes les précautions usuelles : désinfec-
tion des semences, du sol, des plantes, n'atténuaient en rien le
pourcentage de la maladie.
La frisure apparaissait en effet irrégulièrement sur le champ de
culture. Au milieu d'un espace, nous avions des pieds de toute
beauté, normaux, et des pieds nains et frisés, pieds absolument
voisins, sans qu'à, aucun instant, les uns aient causé le moindre
dommage aux autres.
Les blessures volontaires légères aux feuilles ou aux tiges avec
transport de sève ou de sucs sur les plaies, d'un pied atteint de
frisure à un pied sain, restaient sans inconvénients. Au micros-
cope, nous ne pûmes rien déceler.
Déjà, au cours de la récolte 1917, nous avions noté, d'une façon
générale, une diminution de bel aspect chez la plante. Nos pieds,
sains et robustes, issus de semences de plantes spécialement choi-
sies en 1916, n'atteignaient ni la vigueur, ni la hauteur de notre
première et précédente culture.
Dès la première génération, nous notions une dégénérescence
sensible, même sur des pieds non frisés. Cette dégénérescence
s'était sensiblement accentuée au cours de conditions climatolo-
giques défavorables.
nous concluions à l'extension anormale de la frisure du fait des
souffrances de la plante, dues à des circonstances atmosphériques
défavorables.
Pendant l'année 1917, notre production tombait de 900 à 300
kilos de tabac préparé par hectare. En 1918, les conditions atmos-
phériques furent excellentes et la production fut identiquement
inférieure. Il était désormais certain que si la frisure, et de cela
nous ne doutons pas, est notablement favorisée par le climat, ce
n'est pas seulement à ces circonstances qu'elle doit son apparition.
La pauvreté de certains de nos sols, déjà cultivés plus ou moins
fréquemment par les Allemands avant nos essais, nous laissaient
aussi penser à l'absence d'éléments primordiaux assimilables,
tels la potasse, etc.
Celle-ci, apportée à haute dose sous forme de sulfate de potasse
avec des superphosphates et des scories de déphosphoration,
n'atténua en aucun cas la frisure du tabac. Depuis longtemps déjà,
nous avions rejeté l'idée d'une maladie infectieuse et les expé-
riences que nous poursuivions depuis trois ans nous confirmaient
pleinement cette idée. Toutes les précautions usuelles : désinfec-
tion des semences, du sol, des plantes, n'atténuaient en rien le
pourcentage de la maladie.
La frisure apparaissait en effet irrégulièrement sur le champ de
culture. Au milieu d'un espace, nous avions des pieds de toute
beauté, normaux, et des pieds nains et frisés, pieds absolument
voisins, sans qu'à, aucun instant, les uns aient causé le moindre
dommage aux autres.
Les blessures volontaires légères aux feuilles ou aux tiges avec
transport de sève ou de sucs sur les plaies, d'un pied atteint de
frisure à un pied sain, restaient sans inconvénients. Au micros-
cope, nous ne pûmes rien déceler.
Déjà, au cours de la récolte 1917, nous avions noté, d'une façon
générale, une diminution de bel aspect chez la plante. Nos pieds,
sains et robustes, issus de semences de plantes spécialement choi-
sies en 1916, n'atteignaient ni la vigueur, ni la hauteur de notre
première et précédente culture.
Dès la première génération, nous notions une dégénérescence
sensible, même sur des pieds non frisés. Cette dégénérescence
s'était sensiblement accentuée au cours de conditions climatolo-
giques défavorables.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer") France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 35/54
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63836998/f35.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63836998/f35.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63836998/f35.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63836998
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63836998
Facebook
Twitter