Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DU TABAC DE SUMATRA AU CAMEROUN 175
on enfonce des chevilles de bois. On appuie fertement la plan- chette sur le sol. L'emplacement des chevilles sur le sol et le léger trou qu'elles y creusent indiquent aux travailleurs l'endroit exact du repiquage. En portant la planchette à côté de l'endroit repiqué un certain nombre de fois, on arrive à avoir un tracé très régu- lier. Il y a, sur une planche de repiquage, 20 lignes (fig. 1) de pieds transplantés ou, plus exactement, 10 lignes, car on évite de planter trop au bord de la planche. Chaque ligne reçoit 160 pieds. Chaque planche contient donc 18 X 160 = 2,880 pieds.
Fig. 1 Planchette de repiquage.
Sept planches de repiquage et, dans le cas de plantation très serrée, huit planches, seront suffisantes pour la culture d'un hectare de tabac.
Désherbage. Echenillage. Protection. Arrosages. — Pendant sa croissance, le jeune plant est l'objet de tous les soins. Avant même que le semis ne soit levé, de jeunes herbes commencent à paraître. Pour qu'il n'y ait pas erreur de la part des auxiliaires noirs, on attend que la sortie soit totale avant d'effectuer un pre- mier désherbage. Celui-ci est délicat et doit être attentivement suivi. Il continue chaque jour, inlassablement, jusqu'à ce que le tabac soit définitivement transplanté. Les insectes, les sau- terelles, les escargots et chenilles sont l'objet de chasses fré- quentes et fructueuses.
On ne saurait trop recommander aussi, contre la maladie et les insectes, la pulvérisation de bouillie bordelaise à partir du sixième jour, en répétant cette opération tous les six jours.
Croissance. — Trois semaines après leur séjour dans les nou- velles pépinières, le tabac peut être mis en place ; il a de 12 à 14 centimètres de hauteur et possède quatre feuilles.
Aération. — Quand le tabac transplanté est vigoureux, on enlève chaque soir sa couverture abri et on la met de côté. Le
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