Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1921 01 avril 1921
Description : 1921/04/01 (A6,N40)-1921/04/30. 1921/04/01 (A6,N40)-1921/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383698v
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE VER HOSE DE LA CAPSULE DU COTON 125
Il est recommandé, après la dernière récolte, d'arracher
les plants et de détruire les capsules qui sont restées dans
les champs ; celles-ci sont, d'ailleurs, de moins en moins
nombreuses depuis la construction de machines spéciales
pour les récolter sur les rameaux. De plus, les graines,
de mai en août (pour l'Egypte), doivent être soigneusement
criblées afin d'éliminer celles qui sont parasitées.
Pour enrayer l'extension du fléau dans les régions conta-
minées, le procédé de destruction qui paraît actuellement
dominer tous les autres, même les fumigations insecticides,
est celui du traitement des graines pour la chaleur. D'après
les observations de GOUGH et STOREY, une température de
60 à 65° pendant cinq minutes donne une mortalité com-
plète et un maximum de germination. SCHRIBAUX a pu,
d'autre part, dans une série d'expériences, préciser la
température optimum, pour la germination des grains de
coton. Avec certaines réserves, le traitement par la cha-
leur est indiqué pour désinfecter les exportations. Des étu-
ves spéciales ont été construites, d'après les indications
de STOREY. Il serait peut-être intéressant, pour nos posses-
sions, d'étudier l'importation, par petites quantités, des
semences de coton de pays infectés, tel que l'Egypte, après
une désinfection au départ et une désinfection à l'arrivée (1).
Moyens de protection. — J'entends, par ces termes, toutes
les mesures susceptibles de protéger, aussi longtemps que
possible, les contrées, encore indemnes, de l'introduction
du « Ver rose ».
Il faut tout d'abord, essentiellement, une législation régle-
mentant l'introduction des plants, tout ou partie, de coton
importés de régions contaminées. L'arrêté du 26 avril 1918
du Ministre des Colonies, pris après avis du Comité consul-
tatif des Epiphyties, répond à cette nécessité pour sauve-
(1) Des recherches sur la désinfection des graines de coton parasitées par
Gelechia sont actuellement en cours dans les services scientifiques du Jardin
Colonial. On expérimente non seulement la chaleur ; mais aussi la Chloropi-
crine et le Paradichlorobenzéne, produits dont l'emploi paraît très intéressant
à tous points de vue.
Il est recommandé, après la dernière récolte, d'arracher
les plants et de détruire les capsules qui sont restées dans
les champs ; celles-ci sont, d'ailleurs, de moins en moins
nombreuses depuis la construction de machines spéciales
pour les récolter sur les rameaux. De plus, les graines,
de mai en août (pour l'Egypte), doivent être soigneusement
criblées afin d'éliminer celles qui sont parasitées.
Pour enrayer l'extension du fléau dans les régions conta-
minées, le procédé de destruction qui paraît actuellement
dominer tous les autres, même les fumigations insecticides,
est celui du traitement des graines pour la chaleur. D'après
les observations de GOUGH et STOREY, une température de
60 à 65° pendant cinq minutes donne une mortalité com-
plète et un maximum de germination. SCHRIBAUX a pu,
d'autre part, dans une série d'expériences, préciser la
température optimum, pour la germination des grains de
coton. Avec certaines réserves, le traitement par la cha-
leur est indiqué pour désinfecter les exportations. Des étu-
ves spéciales ont été construites, d'après les indications
de STOREY. Il serait peut-être intéressant, pour nos posses-
sions, d'étudier l'importation, par petites quantités, des
semences de coton de pays infectés, tel que l'Egypte, après
une désinfection au départ et une désinfection à l'arrivée (1).
Moyens de protection. — J'entends, par ces termes, toutes
les mesures susceptibles de protéger, aussi longtemps que
possible, les contrées, encore indemnes, de l'introduction
du « Ver rose ».
Il faut tout d'abord, essentiellement, une législation régle-
mentant l'introduction des plants, tout ou partie, de coton
importés de régions contaminées. L'arrêté du 26 avril 1918
du Ministre des Colonies, pris après avis du Comité consul-
tatif des Epiphyties, répond à cette nécessité pour sauve-
(1) Des recherches sur la désinfection des graines de coton parasitées par
Gelechia sont actuellement en cours dans les services scientifiques du Jardin
Colonial. On expérimente non seulement la chaleur ; mais aussi la Chloropi-
crine et le Paradichlorobenzéne, produits dont l'emploi paraît très intéressant
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