Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1939-02-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 février 1939 01 février 1939
Description : 1939/02/01 (VOL13,FASC1)-1939/02/28. 1939/02/01 (VOL13,FASC1)-1939/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383428h
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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- EXTRAITS ET ANALYSES
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
EXTRAITS ET ANALYSES 39
nier dans la Nigeria du nord; en raison d'autres facteurs, le cotonnier
n'est pas la meilleure culture sur laquelle on puisse faire des essais
d'engrais. Le système de fermage mixte, qui a été introduit par le
Département de l'Agriculture, approvisionne le cultivateur en engrais
et lui enseigne le moyen d'en faire l'usage le plus utile. Les récoltes
qui répondent le mieux à l'emploi des engrais sont les céréales; le co-
tonnier, lui aussi, fait son profit des engrais, mais ce n'est pas l'habi-
tude indigène, quoique le cotonnier soit souvent la première culture d'un
terrain défriché et que les fermiers défrichent justement dans le but
d'installer une ferme cotonnière.
Les travaux sur les engrais du cotonnier ont été faits pour la plu-
part à Samaru, le quartier général, au nord, du Département de
l'Agriculture. Le sol y est sablonneux, avec 15 d'argile et de vase,
il est pauvre en substances minérales, en matières organiques et en azote.
Il a une réaction légèrement acide. Cette composition du sol est caracté-
ristique de la ceinture de culture cotonnière.
Dans un sol de cette nature, les racines du cotonnier ont du mal à
pénétrer profondément et tournent souvent à angle droit. Toute mesure
tendant a aérer le sol aide la pénétration des racines et la conservation
de l'eau dans le sol, prolongeant ainsi la période de croissance du
cotonnier. Les engrais de la ferme seraient profitables si le fermier
faisait quelques façons. On a augmenté le rendement avec quelques
petites façons à Samaru. Il est évident que l'application d'engrais de
ferme donne de très bons résultats pour la culture cotonnière, cela s'est
vérifié à Maigana, où l'on a cultivé le cotonnier continuellement, de-
puis 1917, sur le même terrain. On est ainsi passé d'une récolte de
286 livres par acre en 1917 à 438 livres en 1932. Les engrais arti-
ficiels sont plus efficaces en raison de la proportion de phosphore qu'ils
contiennent.
A la Station de Kano, au nord-est de Samaru, le terrain est plus
léger, mais il est très pauvre en matières organiques. La récolte y est
très limitée par les facteurs climatiques. On a une bonne moyenne de
rendement avec les engrais et les façons. On a poursuivi les mêmes
essais à Daura, où le climat est plus sec, mais les résultats ne sont pas
encore intéressants.
F.-G. GREGORY et O.- V.-S. HEATH. — Soil aeration as affec-
ting the growth of plants, in particular that of cotton. (L'aération du
nier dans la Nigeria du nord; en raison d'autres facteurs, le cotonnier
n'est pas la meilleure culture sur laquelle on puisse faire des essais
d'engrais. Le système de fermage mixte, qui a été introduit par le
Département de l'Agriculture, approvisionne le cultivateur en engrais
et lui enseigne le moyen d'en faire l'usage le plus utile. Les récoltes
qui répondent le mieux à l'emploi des engrais sont les céréales; le co-
tonnier, lui aussi, fait son profit des engrais, mais ce n'est pas l'habi-
tude indigène, quoique le cotonnier soit souvent la première culture d'un
terrain défriché et que les fermiers défrichent justement dans le but
d'installer une ferme cotonnière.
Les travaux sur les engrais du cotonnier ont été faits pour la plu-
part à Samaru, le quartier général, au nord, du Département de
l'Agriculture. Le sol y est sablonneux, avec 15 d'argile et de vase,
il est pauvre en substances minérales, en matières organiques et en azote.
Il a une réaction légèrement acide. Cette composition du sol est caracté-
ristique de la ceinture de culture cotonnière.
Dans un sol de cette nature, les racines du cotonnier ont du mal à
pénétrer profondément et tournent souvent à angle droit. Toute mesure
tendant a aérer le sol aide la pénétration des racines et la conservation
de l'eau dans le sol, prolongeant ainsi la période de croissance du
cotonnier. Les engrais de la ferme seraient profitables si le fermier
faisait quelques façons. On a augmenté le rendement avec quelques
petites façons à Samaru. Il est évident que l'application d'engrais de
ferme donne de très bons résultats pour la culture cotonnière, cela s'est
vérifié à Maigana, où l'on a cultivé le cotonnier continuellement, de-
puis 1917, sur le même terrain. On est ainsi passé d'une récolte de
286 livres par acre en 1917 à 438 livres en 1932. Les engrais arti-
ficiels sont plus efficaces en raison de la proportion de phosphore qu'ils
contiennent.
A la Station de Kano, au nord-est de Samaru, le terrain est plus
léger, mais il est très pauvre en matières organiques. La récolte y est
très limitée par les facteurs climatiques. On a une bonne moyenne de
rendement avec les engrais et les façons. On a poursuivi les mêmes
essais à Daura, où le climat est plus sec, mais les résultats ne sont pas
encore intéressants.
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