Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1939-02-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 février 1939 01 février 1939
Description : 1939/02/01 (VOL13,FASC1)-1939/02/28. 1939/02/01 (VOL13,FASC1)-1939/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
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Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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- EXTRAITS ET ANALYSES
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
36 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
morphologique ou taxonomique que biologique, ceci en raison de la
multitude d'espèces et du besoin d'identifier les insectes à tous les stades
de leur développement. On a cru pouvoir résoudre le problème en se
servant des parasites pour détruire les insectes nuisibles, mais on n'a
pas fait de progrès dans cette voie, au point de vue scientifique, depuis
vingt ans.
On a du moins reconnu que le développement des insectes et des
parasites dépendait en grande partie de la variété des plantes nourri-
cières qui s'offraient à eux.
On avait d'abord pensé que le parasite le plus utile dans la lutte
contre un prédateur était celui qui ne s'attaque qu'à un seul prédateur ;
cette idée est erronée ; son application amène la disparition du parasite
lui-même. Si, au contraire, on choisit un parasite s'attaquant à trois
prédateurs différents, on aura toujours une réserve de parasites vivant
sur d'autres espèces que celles qu'on veut détruire. Mais ces espèces
elles-mêmes sont fonction des plantes nourricières, et la question revient
donc finalement à celle de ces plantes. C'est un nouveau domaine qui
s'ouvre à l'activité de l'entomologiste ; la physiologie de l'insecte et sa
nutrition sont pour lui de première importance.
En ce qui concerne la maladie interne de la capsule, il faut,
d'après l'auteur, rendre hommage au Professeur LANG et à NOWELL
et ASHBY, qui ont étudié si clairement la question de la pourriture par
N ematospora. Il s'agissait d'approfondir la biologie du champignon,
sa physiologie et même sa morphologie. C'est ce qui a été fait.
Deux études méritent encore de retenir l'attention, celle de HAR-
TLEY, sur les termites, et celle de SQUIRE, sur la mortalité des larves
de Platyedra.
A.-A. UGAROV. — Species of Tetranychidœ in Soviet Central
Asia. (Espèces de Tetranychidœ en Asie centrale soviétique.) Summ.
of the scient. res. worlç of the Institute of Plant Protection, 1936,
Pt. II (en russe). Lenin. Acad. Agr. Sci., Leningrad, 1937.
Les examens qui ont porté, en 1935-1936, sur 52 espèces de
plantes de l'Asie centrale, ont révélé la présence d'un nouveau genre
et de six espèces nouvelles d'Acariens Tetranychides. La plus répan-
due, Tetranychus (Eutetranychus) turkestani UGAR et N IK., se ren-
contre sur les 52 plantes examinées et représente à elle seule 88,2
morphologique ou taxonomique que biologique, ceci en raison de la
multitude d'espèces et du besoin d'identifier les insectes à tous les stades
de leur développement. On a cru pouvoir résoudre le problème en se
servant des parasites pour détruire les insectes nuisibles, mais on n'a
pas fait de progrès dans cette voie, au point de vue scientifique, depuis
vingt ans.
On a du moins reconnu que le développement des insectes et des
parasites dépendait en grande partie de la variété des plantes nourri-
cières qui s'offraient à eux.
On avait d'abord pensé que le parasite le plus utile dans la lutte
contre un prédateur était celui qui ne s'attaque qu'à un seul prédateur ;
cette idée est erronée ; son application amène la disparition du parasite
lui-même. Si, au contraire, on choisit un parasite s'attaquant à trois
prédateurs différents, on aura toujours une réserve de parasites vivant
sur d'autres espèces que celles qu'on veut détruire. Mais ces espèces
elles-mêmes sont fonction des plantes nourricières, et la question revient
donc finalement à celle de ces plantes. C'est un nouveau domaine qui
s'ouvre à l'activité de l'entomologiste ; la physiologie de l'insecte et sa
nutrition sont pour lui de première importance.
En ce qui concerne la maladie interne de la capsule, il faut,
d'après l'auteur, rendre hommage au Professeur LANG et à NOWELL
et ASHBY, qui ont étudié si clairement la question de la pourriture par
N ematospora. Il s'agissait d'approfondir la biologie du champignon,
sa physiologie et même sa morphologie. C'est ce qui a été fait.
Deux études méritent encore de retenir l'attention, celle de HAR-
TLEY, sur les termites, et celle de SQUIRE, sur la mortalité des larves
de Platyedra.
A.-A. UGAROV. — Species of Tetranychidœ in Soviet Central
Asia. (Espèces de Tetranychidœ en Asie centrale soviétique.) Summ.
of the scient. res. worlç of the Institute of Plant Protection, 1936,
Pt. II (en russe). Lenin. Acad. Agr. Sci., Leningrad, 1937.
Les examens qui ont porté, en 1935-1936, sur 52 espèces de
plantes de l'Asie centrale, ont révélé la présence d'un nouveau genre
et de six espèces nouvelles d'Acariens Tetranychides. La plus répan-
due, Tetranychus (Eutetranychus) turkestani UGAR et N IK., se ren-
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