Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1939-02-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1939 01 février 1939
Description : 1939/02/01 (VOL13,FASC1)-1939/02/28. 1939/02/01 (VOL13,FASC1)-1939/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383428h
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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- EXTRAITS ET ANALYSES
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
26 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
de cause à effet qui existe entre les ravages causés par les punaises qui
vivent sur les capsules de cotonniers et les maladies qui en résultent.
L'expression « maladie interne de la capsule » semble convenir à ces
affections de la capsule verte, qui ne sont pas dues à des attaques
extérieures comme celle des champignons et des bactéries. Ces affec-
tions ne se révèlent que lorsque la capsule s'ouvre naturellement ou si
on l'ouvre prématurément. On s'aperçoit alors que la paroi de la cap-
sule a été attaquée par les punaises sans laisser de traces à l'extérieur.
Il faut distinguer d'abord les effets produits directement sur la fibre
et la graine par la piqûre faite dans la paroi et la succion faite par la
punaise, et les effets indirects dus à l'accès possible des bactéries et
des champignons à l'intérieur de la capsule et à leur développement.
C'est à une affection de ce genre, et plus spécialement à l'infection
causée par un certain champignon spécifique, dont Nematospora spp.
sont les représentants les plus connus, qu'on tend à restreindre l'emploi
du terme « maladie interne de la capsule ». Ceci a fait perdre de vue
l'importance des ravages causés directement par les punaises. On cite
le cas d'une région des Indes occidentales, attaquée par les punaises
vertes (Nezara viridula) et dont l'attaque n'était pas suivie d'infection.
La réduction de la récolte totale atteignit 25 La gravité de
l'attaque dépend surtout, dans ce cas, du degré qu'atteignent les ra-
vages causés à la graine. Il arrive que son développement soit arrêté.
et que l' endosperme dégénère, ou bien l'apparence de la graine reste
normale; mais si on coupe la graine, on voit que l'endosperme est
plus ou moins endommagé et l'embryon inexistant. Il arrive souvent que
le lint qui se trouve en contact avec la graine attaquée soit taché.
Comme la plupart du temps les loges abîmées sont également atta-
quées par les bactéries ou les champignons, on ne fait pas de diffé-
rence et on ne les cueille pas.
Il faudrait établir une méthode qui permette d'étudier en toutes
circonstances les effets de la maladie interne de la capsule et leurs
rapports entre eux.
La maladie interne de la capsule, au sens étroit du mot, est la
plus sérieuse atteinte portée à des fruits et des graines par les cham-
pignons parasites à la suite des piqûres de punaises.
On trouve les deux espèces de Nematospora dans les régions
tropicales et sous-tropicales. Deux nouvelles espèces de champignons
doivent s'y ajouter, Nematospora nagpuri, qui vient de l'Inde, et
Eremothecium ashbyi, qui vient du Soudan.
de cause à effet qui existe entre les ravages causés par les punaises qui
vivent sur les capsules de cotonniers et les maladies qui en résultent.
L'expression « maladie interne de la capsule » semble convenir à ces
affections de la capsule verte, qui ne sont pas dues à des attaques
extérieures comme celle des champignons et des bactéries. Ces affec-
tions ne se révèlent que lorsque la capsule s'ouvre naturellement ou si
on l'ouvre prématurément. On s'aperçoit alors que la paroi de la cap-
sule a été attaquée par les punaises sans laisser de traces à l'extérieur.
Il faut distinguer d'abord les effets produits directement sur la fibre
et la graine par la piqûre faite dans la paroi et la succion faite par la
punaise, et les effets indirects dus à l'accès possible des bactéries et
des champignons à l'intérieur de la capsule et à leur développement.
C'est à une affection de ce genre, et plus spécialement à l'infection
causée par un certain champignon spécifique, dont Nematospora spp.
sont les représentants les plus connus, qu'on tend à restreindre l'emploi
du terme « maladie interne de la capsule ». Ceci a fait perdre de vue
l'importance des ravages causés directement par les punaises. On cite
le cas d'une région des Indes occidentales, attaquée par les punaises
vertes (Nezara viridula) et dont l'attaque n'était pas suivie d'infection.
La réduction de la récolte totale atteignit 25 La gravité de
l'attaque dépend surtout, dans ce cas, du degré qu'atteignent les ra-
vages causés à la graine. Il arrive que son développement soit arrêté.
et que l' endosperme dégénère, ou bien l'apparence de la graine reste
normale; mais si on coupe la graine, on voit que l'endosperme est
plus ou moins endommagé et l'embryon inexistant. Il arrive souvent que
le lint qui se trouve en contact avec la graine attaquée soit taché.
Comme la plupart du temps les loges abîmées sont également atta-
quées par les bactéries ou les champignons, on ne fait pas de diffé-
rence et on ne les cueille pas.
Il faudrait établir une méthode qui permette d'étudier en toutes
circonstances les effets de la maladie interne de la capsule et leurs
rapports entre eux.
La maladie interne de la capsule, au sens étroit du mot, est la
plus sérieuse atteinte portée à des fruits et des graines par les cham-
pignons parasites à la suite des piqûres de punaises.
On trouve les deux espèces de Nematospora dans les régions
tropicales et sous-tropicales. Deux nouvelles espèces de champignons
doivent s'y ajouter, Nematospora nagpuri, qui vient de l'Inde, et
Eremothecium ashbyi, qui vient du Soudan.
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