Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
2 5" ANNÉE. NOVEMBRE 1936. N,, 227.
ÉTUDES ET MÉMOIRES.
LE MÉRINOS NOIR.
LE MOUTON NOIR AUX COLONIES,
PAR
G. MOUSSU, Membre de l'Institut, Professeur à l'Institut national d'Agronomie de la France d'Outre-Mer.
Lorsqu'on consulte les publications se rapportant à l'élevage du mouton dans nos colonies, on constate que les questions de races, d'endurance, de puissance héréditaire, d'adaptation au milieu et de sélection, caractérisent, avec le problème dominant de l'alimentation, les principales questions auxquelles il importe de donner les meilleures solutions possibles. Sauf de bien rares
exceptions où l'implantation d'une race étrangère peut être réa- lisée d'emblée, pour substitution à la race primitive, ou pour transformation de cette race par croisement continu, il faut tou- jours en revenir au type primitif, choisi avec le plus grand soin pour réaliser un progrès.
De même pour les sujets améliorateurs de croisement, faut-il s'efforcer de rechercher ceux qui, par leur origine, leur conforma- tion, leurs conditions d'existence et d'entretien paraissent réunir le maximum de chances d'acclimatement et d'adaptation au milieu, là où l'on veut les implanter. Cependant, à côté de ces principes dominants pour le choix des races, des variétés, ou des types indi- viduels, il en est d'autres, d'ordre secondaire, si l'on veut, qui peuvent, selon les circonstances et le milieu, représenter des facteurs d'intérêt primordial aussi. Telle est la question de la couleur de la toison ou de la robe. A priori, on ne voit pas bien,
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