Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1936 01 octobre 1936
Description : 1936/10/01 (A25,N226)-1936/10/31. 1936/10/01 (A25,N226)-1936/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383423f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
98 LA CULTURE DU COTONNIER
colonies, parce qu'elle n'est pas praticable au point de vue éco-
nomique dans ces régions la plupart du temps.
Pour développer" la culture du cotonnier par cette méthode, il
faudrait le cultiver comme plante annuelle, pour réduire autant
que possible la multiplication de ses nombreux parasites et établir
des assolements rationnels, où entreraient seulement des cultures
améliorantes, c'est-à-dire que, par exemple, le tabac et le manioc
seraient exclus parce que trop épuisants.
Il faudrait alors cultiver le maïs, les haricots, l'arachide, etc.,
c'est-à-dire, exploiter les mêmes produits que les indigènes, sans
pouvoir toujours soutenir la concurrence avec ceux de production
indigène dont le prix de revient est bien inférieur.
D'autre part, la culture du cotonnier exige beaucoup de main-
d'œuvre et surtout, évidemment, la culture annuelle.
C'est justement pour ces raisons que les quelques colons et
sociétés, qui cultivent encore le cotonnier dans l'Afrique tropi-
cale, sont presque tous des adversaires intransigeants de la cul-
ture annuelle du cotonnier, malgré les faibles rendements en
coton qu'ils obtiennent à l'hectare en le cultivant comme plante
vivace.
On attribue parfois le peu de développement de la culture du
cotonnier aux colonies portugaises au manque de travaux d'irri-
gation et d'assistance technique.
A notre avis, un examen sérieux de la question montre que ces
raisons n'ont aucune valeur, puisqu'il y a surtout en Angola et
au Mozambique beaucoup de régions où l'on peut cultiver le
cotonnier sans irrigation parce qu'il y pleut suffisamment. Par
exemple, dans les vallées du littoral de l'Angola, on a déjà, dans
le temps, fait la culture irriguée du cotonnier, mais ces plantations
ont été remplacées par d'autres de cannes à sucre.
D'autre part, nul doute que l'assistance technique a une grande
et incontestable importance pour le développement de l'agricul-
ture, mais ce qui est certain, c'est que bien que l'assistance tech-
nique officielle aux planteurs de cocotiers, de sisal, de cannes à
sucre, etc., du Mozambique et de l'Angola ait été moindre qu'aux
planteurs de cotonniers, ces cultures y ont pris un grand dévelop-
pement.
D'ailleurs, dans les colonies étrangères on vérifie le même fait.
colonies, parce qu'elle n'est pas praticable au point de vue éco-
nomique dans ces régions la plupart du temps.
Pour développer" la culture du cotonnier par cette méthode, il
faudrait le cultiver comme plante annuelle, pour réduire autant
que possible la multiplication de ses nombreux parasites et établir
des assolements rationnels, où entreraient seulement des cultures
améliorantes, c'est-à-dire que, par exemple, le tabac et le manioc
seraient exclus parce que trop épuisants.
Il faudrait alors cultiver le maïs, les haricots, l'arachide, etc.,
c'est-à-dire, exploiter les mêmes produits que les indigènes, sans
pouvoir toujours soutenir la concurrence avec ceux de production
indigène dont le prix de revient est bien inférieur.
D'autre part, la culture du cotonnier exige beaucoup de main-
d'œuvre et surtout, évidemment, la culture annuelle.
C'est justement pour ces raisons que les quelques colons et
sociétés, qui cultivent encore le cotonnier dans l'Afrique tropi-
cale, sont presque tous des adversaires intransigeants de la cul-
ture annuelle du cotonnier, malgré les faibles rendements en
coton qu'ils obtiennent à l'hectare en le cultivant comme plante
vivace.
On attribue parfois le peu de développement de la culture du
cotonnier aux colonies portugaises au manque de travaux d'irri-
gation et d'assistance technique.
A notre avis, un examen sérieux de la question montre que ces
raisons n'ont aucune valeur, puisqu'il y a surtout en Angola et
au Mozambique beaucoup de régions où l'on peut cultiver le
cotonnier sans irrigation parce qu'il y pleut suffisamment. Par
exemple, dans les vallées du littoral de l'Angola, on a déjà, dans
le temps, fait la culture irriguée du cotonnier, mais ces plantations
ont été remplacées par d'autres de cannes à sucre.
D'autre part, nul doute que l'assistance technique a une grande
et incontestable importance pour le développement de l'agricul-
ture, mais ce qui est certain, c'est que bien que l'assistance tech-
nique officielle aux planteurs de cocotiers, de sisal, de cannes à
sucre, etc., du Mozambique et de l'Angola ait été moindre qu'aux
planteurs de cotonniers, ces cultures y ont pris un grand dévelop-
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D'ailleurs, dans les colonies étrangères on vérifie le même fait.
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