Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1936 01 octobre 1936
Description : 1936/10/01 (A25,N226)-1936/10/31. 1936/10/01 (A25,N226)-1936/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383423f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
106 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Le caféier rencontre en Nouvelle-Calédonie des conditions cli-
matiques extrêmement favorables, mais ne peut être cultivé que
dans les régions suffisamment arrosées et fertiles, ce qui le can-
tonne dans les vallées de la côte Ouest et le long de la partie Nord
de côte Est.
Les méthodes de culture pratiquées par les colons sont généra-
lement défectueuses et les soins d'entretien sont trop souvent
réduits à un minimum. Les plants sont presque toujours trop
serrés sauf dans certaines des plantations récemment établies.
Les caféiers sont toujours abrités soit sous les arbres de forêts
qui sont conservés après débroussage, soit, plus souvent, sous des
arbres d'ombrage spécialement plantés comme abris.
Les quantités de café exportées durant les dernières années
sont voisines annuellement de 800 tonnes. Le produit obtenu est
de qualité tout à fait supérieure lorsqu'il s'agit de l'Arabica, cette
variété tendant d'ailleurs à augmenter par rapport au Robusta.
Quant au café Robusta, très loin de valoir l'Arabica, sa qualité est
cependant très supérieure à celle des variétés similaires cultivées
en d'autres contrées. On attribue cette amélioration de qualité à
l'influence du terroir et aussi à l'hybridation avec l'Arabica.
Les caféiers sont attaqués par plusieurs maladies dont, contrai-
rement aux cultures déjà étudiées, les plus importantes sont les
maladies cryptogamiques. Comme j'en expliquais la raison ci-
dessus, je n'ai pu rechercher et étudier avec suffisamment de
soin les parasites animaux, mais, sauf en un point particulier
(Forêt plate, près de Pouembout), il n'en est pas, non plus, dont
les ravages soient de nature à attirer particulièrement l'attention.
Les pertes les plus graves sont occasionnées par l'hémiléia et par
le filament.
A. PARASITES VÉGÉTAUX.
HémiUia vastatrix. Ce champignon est l'ennemi le plus
important du caféier en Nouvelle-Calédonie. Cependant, tandis
qu'ailleurs il a détruit les plantations d'Arabica atteintes par lui,
il est remarquable de constater que, dans la colonie, celles-ci ont
pu résister et continuer à produire.
La maladie est bien connue des spécialistes et il est inutile que
Le caféier rencontre en Nouvelle-Calédonie des conditions cli-
matiques extrêmement favorables, mais ne peut être cultivé que
dans les régions suffisamment arrosées et fertiles, ce qui le can-
tonne dans les vallées de la côte Ouest et le long de la partie Nord
de côte Est.
Les méthodes de culture pratiquées par les colons sont généra-
lement défectueuses et les soins d'entretien sont trop souvent
réduits à un minimum. Les plants sont presque toujours trop
serrés sauf dans certaines des plantations récemment établies.
Les caféiers sont toujours abrités soit sous les arbres de forêts
qui sont conservés après débroussage, soit, plus souvent, sous des
arbres d'ombrage spécialement plantés comme abris.
Les quantités de café exportées durant les dernières années
sont voisines annuellement de 800 tonnes. Le produit obtenu est
de qualité tout à fait supérieure lorsqu'il s'agit de l'Arabica, cette
variété tendant d'ailleurs à augmenter par rapport au Robusta.
Quant au café Robusta, très loin de valoir l'Arabica, sa qualité est
cependant très supérieure à celle des variétés similaires cultivées
en d'autres contrées. On attribue cette amélioration de qualité à
l'influence du terroir et aussi à l'hybridation avec l'Arabica.
Les caféiers sont attaqués par plusieurs maladies dont, contrai-
rement aux cultures déjà étudiées, les plus importantes sont les
maladies cryptogamiques. Comme j'en expliquais la raison ci-
dessus, je n'ai pu rechercher et étudier avec suffisamment de
soin les parasites animaux, mais, sauf en un point particulier
(Forêt plate, près de Pouembout), il n'en est pas, non plus, dont
les ravages soient de nature à attirer particulièrement l'attention.
Les pertes les plus graves sont occasionnées par l'hémiléia et par
le filament.
A. PARASITES VÉGÉTAUX.
HémiUia vastatrix. Ce champignon est l'ennemi le plus
important du caféier en Nouvelle-Calédonie. Cependant, tandis
qu'ailleurs il a détruit les plantations d'Arabica atteintes par lui,
il est remarquable de constater que, dans la colonie, celles-ci ont
pu résister et continuer à produire.
La maladie est bien connue des spécialistes et il est inutile que
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