Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DU SISAL AU TANGANIKA. 297
en ont l'habitude, on obtient souvent un pourcentage de fibre plus élevé qu'avec les Corona.
Brossage. La fibre sortant des machines à décortiquer est généralement brossée avant d'être mise sur le marché. Cette opération a pour but de la nettoyer en enlevant des parcelles de pulpe qui y sont restées attachées. Elle donne également, à la fibre, une apparence soyeuse, et, partant, une plus-value appré- ciable.
L'ouvrier prend la fibre bien sèche une poignée à la fois; il en introduit une extrémité dans la machine par une ouverture appropriée et, quand elle est brossée, il introduit l'autre extré- mité. Il doit tenir la fibre solidement en 'main, sans cela elle est entrainée dans les déchets.
Un ouvrier, exercé, avec une brosse, traite environ a 50 kilo- grammes de fibre par jour, suivant la longueur de fibre.
On compte qu'il faut environ 6 brosses pour une Corona.
Presses. La fibre préparée est mise en balles d'environ a 5o kilogrammes. On la met dans la presse poignée par poignée en couches bien disposées; il ne faut pas la jeter pêle-mêle comme on fait pour le coton. On se sert le plus souvent de presses hydrau- liques pour obtenir un volume aussi réduit que possible et diminuer le fret qui se paye au volume et non pas au poids.
Ici, on obtient des balles mesurant 19 pieds cubiques par balle de 25o kilogrammes. La tonne anglaise est de 40 pieds cubiques.
On a essayé des presses à main qui coûtent moins cher, mais aucune exploitation importante ne les emploie car leur travail est lent et fastidieux, et l'on a de la peine à obtenir la même pression.
Usine. Pour faire marcher une usine avec une Corona et les machines accessoires, il faut disposer d'une force de 150 CV environ. A la rigueur, on pourrait se contenter d'une force de 80 à 100 CV, mais la plupart des exploitations préfèrent avoir à leur disposition une force supplémentaire. De cette façon,
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