Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1929 01 septembre 1929
Description : 1929/09/01 (A18,N141)-1929/09/30. 1929/09/01 (A18,N141)-1929/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383415w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
PROTECTION DES CULTURES DANS LES COLONIES. 261
Ces stations ont été établies par une maison française, en 1927,
suivant le type qui est adopté aux Etats-Unis. A Casablanca,
à l'intérieur d'un bâtiment construit à cet effet, on a, dans un
grand hall, trois chambres de fumigation. Ces chambres sont des
autoclaves métalliques d'une contenance respectivement de
10 m3, 7 m3 et à m3. Dans de petites pièces voisines, sont,
d'une part, les appareils générateurs de gaz toxique, d'autre
part, les pompes à vide et des appareils accessoires (ventilateur,
réchauffeur). Grâce à cette installation dont le service de la défense
des cultures paraît très satisfait, on peut exécuter les opérations
de désinfection dans un vide à peu près parfait, et avec une entière
sécurité. Nous ne saurions trop encourager nos colonies à adopter
des installations similaires dès qu'elles jugeront nécessaire
d'adhérer à la convention internationale pour la protection des
végétaux, qui fut signée à Rome, par la France, le 16 avril 1929.
C'est qu'en effet il est bien établi que la désinfection sous la
pression ordinaire est le plus souvent insuffisante. Bien plus,
les américains dans certains cas (balles de tabac envahies par
Lasioderma serricorne) adjoignent aux autoclaves un réchauffeur
pour maintenir la température à environ 28° afin que les insectes
soient plus sûrement asphyxiés par les vapeurs toxiques.
Une des attributions du service de défense qui a une grande
importance dans un pays neuf, tel que le Maroc, est la recherche
et la détermination des parasites des plantes cultivées. M. Régnier,
à juste raison, a commencé par organiser cette branche qui
permet de faire l'inventaire de la faune et de la flore locales. L'iden-
tification des parasites s'opère à l'Institut scientifique chérifien
où il existe un service d'entomologie agricole bien organisé et
un service de botanique et cryptogamie. Une documentation
très précieuse sur les ennemis des cultures se trouve ainsi réunie
sous forme de fiches aux laboratoires de recherches, chez le chef
du service et enfin, les inspecteurs d'agriculture ont les fiches
qui intéressent leur région.
Enfin, il a été constitué depuis 1928 un dossier sanitaire
par parasite et par culture, pour chaque inspection régionale
de la défense des cultures, qui possède, jpar cela même, une
certaine autonomie. Le service central est tenu au courant par
des fiches mensuelles adressées par le personnel extérieur.
Ces stations ont été établies par une maison française, en 1927,
suivant le type qui est adopté aux Etats-Unis. A Casablanca,
à l'intérieur d'un bâtiment construit à cet effet, on a, dans un
grand hall, trois chambres de fumigation. Ces chambres sont des
autoclaves métalliques d'une contenance respectivement de
10 m3, 7 m3 et à m3. Dans de petites pièces voisines, sont,
d'une part, les appareils générateurs de gaz toxique, d'autre
part, les pompes à vide et des appareils accessoires (ventilateur,
réchauffeur). Grâce à cette installation dont le service de la défense
des cultures paraît très satisfait, on peut exécuter les opérations
de désinfection dans un vide à peu près parfait, et avec une entière
sécurité. Nous ne saurions trop encourager nos colonies à adopter
des installations similaires dès qu'elles jugeront nécessaire
d'adhérer à la convention internationale pour la protection des
végétaux, qui fut signée à Rome, par la France, le 16 avril 1929.
C'est qu'en effet il est bien établi que la désinfection sous la
pression ordinaire est le plus souvent insuffisante. Bien plus,
les américains dans certains cas (balles de tabac envahies par
Lasioderma serricorne) adjoignent aux autoclaves un réchauffeur
pour maintenir la température à environ 28° afin que les insectes
soient plus sûrement asphyxiés par les vapeurs toxiques.
Une des attributions du service de défense qui a une grande
importance dans un pays neuf, tel que le Maroc, est la recherche
et la détermination des parasites des plantes cultivées. M. Régnier,
à juste raison, a commencé par organiser cette branche qui
permet de faire l'inventaire de la faune et de la flore locales. L'iden-
tification des parasites s'opère à l'Institut scientifique chérifien
où il existe un service d'entomologie agricole bien organisé et
un service de botanique et cryptogamie. Une documentation
très précieuse sur les ennemis des cultures se trouve ainsi réunie
sous forme de fiches aux laboratoires de recherches, chez le chef
du service et enfin, les inspecteurs d'agriculture ont les fiches
qui intéressent leur région.
Enfin, il a été constitué depuis 1928 un dossier sanitaire
par parasite et par culture, pour chaque inspection régionale
de la défense des cultures, qui possède, jpar cela même, une
certaine autonomie. Le service central est tenu au courant par
des fiches mensuelles adressées par le personnel extérieur.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.99%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.99%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 7/40
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6383415w/f7.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6383415w/f7.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6383415w/f7.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6383415w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6383415w
Facebook
Twitter