LA CULTURE DU RIZ SEC AU CONGO BELGE 7
sauvage à longues barbes, réputé de goût plus agréable que
le riz cultivé.
Des cultures de riz n'étaient pratiquées dans l'Uganda
que par des négociants Arabes. Cette céréale réussit excellem-
ment dans les provinces équatoriales, vers Lado et Dufile.
On la produit aussi en Abyssinie et dans l'Haussa.
La région de l'Est africain la plus favorable au riz était,
vers 1895, dans l'opinion des Allemands, celle de Kitivu,
au nord de l'Usambara, vers laquelle convergent de nom-
breux cours d'eau : la rivière Umbo reçoit ces affluents et
inonde les terres riveraines de façon très propice à la culture
du riz. Les indigènes de cette région montrent une grande
habileté dans le tracé de rigoles d'irrigation.
La culture du riz de Kitivu se répartit en trois périodes.
La première est le Vuli-M uhunga, ou le début de la petite
saison des pluies; le semis effectué à ce moment donne sa
récolte dans les premiers jours de mars, en pleine grande
saison pluvieuse. La seconde période commence à la fin de la
petite saison des pluies, au début de janvier, et se nomme
Mualça-Muhimga ; la floraison se fait en mars, immédiatement
après la petite saison sèche, ce qui exige l'emploi, en février,
d'une irrigation abondante. On récolte à la fin des pluies ou
au début de la grande saison sèche (mai). Enfin, la troisième
période est la Ngota-Muhunga ; on sème au début des grandes
pluies et récolte dans la grande saison sèche (Ngota), en
juillet. Le riz accomplit donc sa végétation en une durée
moyenne de cinq mois.
Nous renvoyons à l'étude de ScHUMANN pour la des-
cription des variétés de riz usitées en Est africain il y a qua-
rante ans. Elle suit en partie la classification de KORNICKE
donnée par BAUMANN dans son livre Usambara.
Les riz se groupent en riz à barbes et riz sans barbes, qué
les indigènes nomment respectivement madezu et bongala.
a) Variétés barbues :
10 Oryza sativa L. var. Ianthoceras KCKE.
2° Oryza sativa L. var. Baumannii KCKE. — Le type fut
sauvage à longues barbes, réputé de goût plus agréable que
le riz cultivé.
Des cultures de riz n'étaient pratiquées dans l'Uganda
que par des négociants Arabes. Cette céréale réussit excellem-
ment dans les provinces équatoriales, vers Lado et Dufile.
On la produit aussi en Abyssinie et dans l'Haussa.
La région de l'Est africain la plus favorable au riz était,
vers 1895, dans l'opinion des Allemands, celle de Kitivu,
au nord de l'Usambara, vers laquelle convergent de nom-
breux cours d'eau : la rivière Umbo reçoit ces affluents et
inonde les terres riveraines de façon très propice à la culture
du riz. Les indigènes de cette région montrent une grande
habileté dans le tracé de rigoles d'irrigation.
La culture du riz de Kitivu se répartit en trois périodes.
La première est le Vuli-M uhunga, ou le début de la petite
saison des pluies; le semis effectué à ce moment donne sa
récolte dans les premiers jours de mars, en pleine grande
saison pluvieuse. La seconde période commence à la fin de la
petite saison des pluies, au début de janvier, et se nomme
Mualça-Muhimga ; la floraison se fait en mars, immédiatement
après la petite saison sèche, ce qui exige l'emploi, en février,
d'une irrigation abondante. On récolte à la fin des pluies ou
au début de la grande saison sèche (mai). Enfin, la troisième
période est la Ngota-Muhunga ; on sème au début des grandes
pluies et récolte dans la grande saison sèche (Ngota), en
juillet. Le riz accomplit donc sa végétation en une durée
moyenne de cinq mois.
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les indigènes nomment respectivement madezu et bongala.
a) Variétés barbues :
10 Oryza sativa L. var. Ianthoceras KCKE.
2° Oryza sativa L. var. Baumannii KCKE. — Le type fut
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