Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1897 05 août 1897
Description : 1897/08/05 (A1,N3,T1). 1897/08/05 (A1,N3,T1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381459f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
lre ANNÉE. —TOME I. N° 3. 5 AOUT J897.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — La culture du jute : H. LECOMTE. — Les engrais azotés : JULES POISSON,
du Muséum. — La culture du thé : BOCTILLY.
Variétés. — Les plantations des Hollandais au Congo français. — Exposition
coloniale belge : CHARLES PENSA. — Les productions du Sénégal. — Plantes
fourragères de l'Algérie, etc., etc.
Bibliographie. - Revue commerciale.
LA CULTURE DU JUTE
Par M. HENRI LECOMTE
Il y a cinquante ans l'industrie du jute n'existait pas en France ou
du moins elle n'y avait aucune importance. Pour l'année 1850-1851,
par exemple (année finissant le 31 mars), les exportations de jute des
Indes anglaises s'élevaient à 65 228 016 livres anglaises dont 63 273 168
à destination d'Angleterre et 1 146 320 livres seulement pour la France.
Actuellement l'industrie française demande aux Indes des quantités
considérables de ce textile et pour la dernière année écoulée (1896),
les importations se sont élevées à 69 262 663 kilogrammes au com-
merce spécial. Cette industrie occupe, dans le département de la Somme
surtout, un personnel considérable et cependant le jute est à peine
connu du public car sa production est confinée dans les Indes anglaises
et, en Europe même, sa manutention est très localisée.
Le jute ne sert pas seulement à la fabrication de ces sacs grossiers
qui portent le nom de gunny bags et qui servent à l'emballage du coton,
du café et du riz. ; l'industrie européenne avec toutes ses ressources a
su en tirer un parti plus varié. On le mélange aujourd'hui au chanvre
pour la fabrication des toiles grossières et des cordages : on en fait
des velours et peluches pour ameublements, des tresses, des semelles,
des lacets, des toiles pour fabrication du linoléum, etc. Les tentures à
bon marché qu'on rencontre partout sont presque toujours des tissus de
jute pur ou mélangé. Pour toutes les personnes qui recherchent le bon
marché plutôt que la qualité le jute devient le textile par excellence.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — La culture du jute : H. LECOMTE. — Les engrais azotés : JULES POISSON,
du Muséum. — La culture du thé : BOCTILLY.
Variétés. — Les plantations des Hollandais au Congo français. — Exposition
coloniale belge : CHARLES PENSA. — Les productions du Sénégal. — Plantes
fourragères de l'Algérie, etc., etc.
Bibliographie. - Revue commerciale.
LA CULTURE DU JUTE
Par M. HENRI LECOMTE
Il y a cinquante ans l'industrie du jute n'existait pas en France ou
du moins elle n'y avait aucune importance. Pour l'année 1850-1851,
par exemple (année finissant le 31 mars), les exportations de jute des
Indes anglaises s'élevaient à 65 228 016 livres anglaises dont 63 273 168
à destination d'Angleterre et 1 146 320 livres seulement pour la France.
Actuellement l'industrie française demande aux Indes des quantités
considérables de ce textile et pour la dernière année écoulée (1896),
les importations se sont élevées à 69 262 663 kilogrammes au com-
merce spécial. Cette industrie occupe, dans le département de la Somme
surtout, un personnel considérable et cependant le jute est à peine
connu du public car sa production est confinée dans les Indes anglaises
et, en Europe même, sa manutention est très localisée.
Le jute ne sert pas seulement à la fabrication de ces sacs grossiers
qui portent le nom de gunny bags et qui servent à l'emballage du coton,
du café et du riz. ; l'industrie européenne avec toutes ses ressources a
su en tirer un parti plus varié. On le mélange aujourd'hui au chanvre
pour la fabrication des toiles grossières et des cordages : on en fait
des velours et peluches pour ameublements, des tresses, des semelles,
des lacets, des toiles pour fabrication du linoléum, etc. Les tentures à
bon marché qu'on rencontre partout sont presque toujours des tissus de
jute pur ou mélangé. Pour toutes les personnes qui recherchent le bon
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