Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1897 05 août 1897
Description : 1897/08/05 (A1,N3,T1). 1897/08/05 (A1,N3,T1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381459f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
LES ENGRAIS AZOTÉS 85
gées, car les racines privées d'air ne tarderaient pas à dépérir en pro-
voquant la destruction de la plante.
En résumé, le jute demande beaucoup d'humidité; mais il craint les
inondations prolongées qui suspendent le fonctionnement normal des
racines.
Quant à la température, elle doit être d'environ 26° en moyenne. Dans
- les régions où le jute est cultivé l'année se divise en plusieurs saisons
dont l'une particulièrement pluvieuse, de juin à octobre.
D'après Statistical A tlas of lndia les saisons se répartiraient de la
façon suivante au Bengale :
Janvier-février. 2 à 5 centimètres cubes de pluie
Mars-mai. 12,5 à 50 —
Juin-octobre 120 à 250 —
Novembre-décembre moins de 2 —
Pendant les mois de novembre, décembre, janvier et février la tem-
pérature moyenne varie de 18° à 21° suivant les régions; de mars à
octobre elle oscille entre 26° et 29°.
(A suivre.)
LES ENGRAIS AZOTÉS
Par M. JULES POISSON
Assistant au Muséum.
La question dominante en agriculture est celle des engrais. De tout temps
on s'est efforcé d'amender les terres, c'est-à-dire de corriger leur insuffisance
pour teile ou telle culture ou de les fumer, comme on dit, en vue d'augmenter
le rendement des récoltes que l'on veut obtenir. Ce que l'on a écrit sur ce sujet
est considérable et ce que l'on publiera encore ne le sera pas moins, car ce
thème est inépuisable sinon dans le fond, mais au moins dans la forme. <
Cela se comprend d'ailleurs, car les méthodes ont été multipliées et les sources
d'engrais ont augmenté dans de grandes proportions depuis que l'agriculture
est devenue, non plus un art, mais une véritable science progressant chaque
jour à l'avantage des terres mises en culture.
Dans les régions tempérées on sait à peu près ce qu'il faut espérer de l'emploi
des engrais, aussi bien des engrais dits naturels que des engrais chimiques
et les méthodes agricoles semblent être bien connues ou en voie de l'être.
En est-il de même dans les régions chaudes du globe, bien que la somme
des végétaux cultivés en grand semble être moins importante comme quantité
d'espèces que dans les régions tempérées?
Un écueil auquel on se heurte en pays chauds est le manque de bétail, en
général, et l'engrais le plus recherché et le plus facile à employer, le fumier,
fait défaut. C'est donc le plus souvent aux détritus végétaux, sans addition de
déjections animales qu'on a recours. Quand les agglomérations d'habitants
sont un peu considérables, ce qui est rare, on aurait bien pour les cultures du
gées, car les racines privées d'air ne tarderaient pas à dépérir en pro-
voquant la destruction de la plante.
En résumé, le jute demande beaucoup d'humidité; mais il craint les
inondations prolongées qui suspendent le fonctionnement normal des
racines.
Quant à la température, elle doit être d'environ 26° en moyenne. Dans
- les régions où le jute est cultivé l'année se divise en plusieurs saisons
dont l'une particulièrement pluvieuse, de juin à octobre.
D'après Statistical A tlas of lndia les saisons se répartiraient de la
façon suivante au Bengale :
Janvier-février. 2 à 5 centimètres cubes de pluie
Mars-mai. 12,5 à 50 —
Juin-octobre 120 à 250 —
Novembre-décembre moins de 2 —
Pendant les mois de novembre, décembre, janvier et février la tem-
pérature moyenne varie de 18° à 21° suivant les régions; de mars à
octobre elle oscille entre 26° et 29°.
(A suivre.)
LES ENGRAIS AZOTÉS
Par M. JULES POISSON
Assistant au Muséum.
La question dominante en agriculture est celle des engrais. De tout temps
on s'est efforcé d'amender les terres, c'est-à-dire de corriger leur insuffisance
pour teile ou telle culture ou de les fumer, comme on dit, en vue d'augmenter
le rendement des récoltes que l'on veut obtenir. Ce que l'on a écrit sur ce sujet
est considérable et ce que l'on publiera encore ne le sera pas moins, car ce
thème est inépuisable sinon dans le fond, mais au moins dans la forme. <
Cela se comprend d'ailleurs, car les méthodes ont été multipliées et les sources
d'engrais ont augmenté dans de grandes proportions depuis que l'agriculture
est devenue, non plus un art, mais une véritable science progressant chaque
jour à l'avantage des terres mises en culture.
Dans les régions tempérées on sait à peu près ce qu'il faut espérer de l'emploi
des engrais, aussi bien des engrais dits naturels que des engrais chimiques
et les méthodes agricoles semblent être bien connues ou en voie de l'être.
En est-il de même dans les régions chaudes du globe, bien que la somme
des végétaux cultivés en grand semble être moins importante comme quantité
d'espèces que dans les régions tempérées?
Un écueil auquel on se heurte en pays chauds est le manque de bétail, en
général, et l'engrais le plus recherché et le plus facile à employer, le fumier,
fait défaut. C'est donc le plus souvent aux détritus végétaux, sans addition de
déjections animales qu'on a recours. Quand les agglomérations d'habitants
sont un peu considérables, ce qui est rare, on aurait bien pour les cultures du
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