Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30. 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381314h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
74 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
utilisent comme engins la ligne de fond et la senne. D'après ce
que nous ont dit, à Terre-de-Haut, des pécheurs, certains coups
de senne donneraient 3 ou 4.ooo kilogrammes de poissons.
Même en faisant la part de l'exagération il n'en semble pas moins
que les eaux qui baignent ces îles soient très poissonneuses.
Au point de vue agricole, les Saintes présentent un intérêt plus
restreint. Le climat y est sec; les condensations atmosphériques
s'y font mal et pour avoir de l'eau potable on doit utiliser les
citernes. La végétation forestière y manque de densité et se ressent
de la sécheresse du climat. Le mancenillier y abonde ; on y trouve
le courbaril, le gommier, l'acajou, le poirier des Antilles, etc.;
on y observe aussi des cereus et des raquettes qui indiquent assez
la rareté des pluies; les sommets du fort Napoléon et du fort Morel
(2 5o et 220 m. d'altitude) n'opposant pas aux vents un obstacle
suffisant pour provoquer la condensation de la vapeur d'eau.
Nous n'avons pas séjourné à Terre-de-Bas, plus boisée et où le
sol est plus fertile et les fruits abondants, mais Terre-de-Haut
permet bien à la population de vivre. On y cultive les patates,
le manioc, les pois, les salades, les carottes, etc. La vigne produit
d'excellents raisins muscats.
Les vaches laitières y donnent 6, 8 et même 10 litres de lait
au début de la lactation; en moyenne 5 ou 6 litres. C'est une race
qui descend de la race bretonne. Les animaux de basse-cour,
les poules, sont difficiles à élever par suite du manque de nourri-
ture; on a essayé le riz. Les chèvres et moutons se développent
normalement.
Le coton y vient très bien et donnerait un rendement élevé
(35o kilogr. de fibres par hectare et, dans les fonds, jusqu'à
45o kilogr.). Il ne nous a pas été donné de contrôler ces chiffres.
Le cotonnier des Saintes, ou « gros coton JJ est vivace, à fleurs
jaunes légèrement veiné de rose au début de la floraison; il est
planté sur les pentes, en terres légères, volcaniques t1); il donne
des arbustes de 2-3 mètres de hauteur; la récolte des capsules est
difficile. L'aspect de ces petites cultures est assez défavorable. Si
(1) Les bombes volcaniques sont nombreuses en certains points, à la surface
du sol.
utilisent comme engins la ligne de fond et la senne. D'après ce
que nous ont dit, à Terre-de-Haut, des pécheurs, certains coups
de senne donneraient 3 ou 4.ooo kilogrammes de poissons.
Même en faisant la part de l'exagération il n'en semble pas moins
que les eaux qui baignent ces îles soient très poissonneuses.
Au point de vue agricole, les Saintes présentent un intérêt plus
restreint. Le climat y est sec; les condensations atmosphériques
s'y font mal et pour avoir de l'eau potable on doit utiliser les
citernes. La végétation forestière y manque de densité et se ressent
de la sécheresse du climat. Le mancenillier y abonde ; on y trouve
le courbaril, le gommier, l'acajou, le poirier des Antilles, etc.;
on y observe aussi des cereus et des raquettes qui indiquent assez
la rareté des pluies; les sommets du fort Napoléon et du fort Morel
(2 5o et 220 m. d'altitude) n'opposant pas aux vents un obstacle
suffisant pour provoquer la condensation de la vapeur d'eau.
Nous n'avons pas séjourné à Terre-de-Bas, plus boisée et où le
sol est plus fertile et les fruits abondants, mais Terre-de-Haut
permet bien à la population de vivre. On y cultive les patates,
le manioc, les pois, les salades, les carottes, etc. La vigne produit
d'excellents raisins muscats.
Les vaches laitières y donnent 6, 8 et même 10 litres de lait
au début de la lactation; en moyenne 5 ou 6 litres. C'est une race
qui descend de la race bretonne. Les animaux de basse-cour,
les poules, sont difficiles à élever par suite du manque de nourri-
ture; on a essayé le riz. Les chèvres et moutons se développent
normalement.
Le coton y vient très bien et donnerait un rendement élevé
(35o kilogr. de fibres par hectare et, dans les fonds, jusqu'à
45o kilogr.). Il ne nous a pas été donné de contrôler ces chiffres.
Le cotonnier des Saintes, ou « gros coton JJ est vivace, à fleurs
jaunes légèrement veiné de rose au début de la floraison; il est
planté sur les pentes, en terres légères, volcaniques t1); il donne
des arbustes de 2-3 mètres de hauteur; la récolte des capsules est
difficile. L'aspect de ces petites cultures est assez défavorable. Si
(1) Les bombes volcaniques sont nombreuses en certains points, à la surface
du sol.
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