LÉON THÉVENOT, ET ARMAND PORCHEREL, Professeur à la Faculté de médecine Docteur-vétérinaire.
de Lyon.
Dans une communication faite à la Société de biologie de Lyon (1) nous avons présenté un résumé des résultats obtenus par la greffe testiculaire chez le mouton; nous les complétons aujour- d'hui, en ajoutant ceux recueillis chez des sujets issus de greffés.
Les résultats obtenus et publiés par Voronoff, sur la greffe testiculaire chez le mouton, ont permis d'espérer qu'il y avait là un moyen certain d'améliorer la quantité et la qualité de la laine, principalement des moutons de nos colonies. « La sélection par la greffe des animaux indigènes acclimatés dans nos colonies depuis des siècles, remplacerait la sélection par croisement, qu'n a essayé en vain avec les animaux des pays étrangers (2). »
D'après Voronoff, (( la greffe pratiquée sur le bélier avant la puberté, provoque sur cet animal une augmentation du poids du corps, et une augmentation de la longueur du brin de laine, donc un meilleur rendement en viande et en laine.» et La greffe peut encore exercer une action héréditaire et per- mettre tout comme la greffe végétale de forcer la nature et l'obliger
à (1) A. PORCHER EL, L. THÉVENOT, S. PERRAUD. — Expériences et observations relatives à la greffe testiculaire chez le mouton. (Société de biologie de Lyon, 19 no- vebre 1928.)
S rge VRONOFP. — Greffe animale, Applications utilitaires au cheptel. Paris, Gast oa éditeur.
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