Presse et revues
35 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1933 01 mars 1933
Description : 1933/03/01 (A22,N183)-1933/03/31. 1933/03/01 (A22,N183)-1933/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381306z
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 103
exploitations qui élèvent du bétail surtout pour avoir du fumier.
Le cocotier commence à porter des fruits à partir de la cin-
quième année; sur terrain sablonneux, pauvre, à partir de la
13 e année. La cueillette de noix se fait tous les deux mois par les
indigènes avec un très long bois souple muni au bout d'un cou-
teau courbe comme une faucille; un ouvrier habile peut récolter
deux régimes par arbre sur 200 arbres par jour; les noix sont
transportées dans la cour où elles restent entassées pendant un
mois, avant qu'on enlève la coque; celle-ci est rendue à la plan-
tation pour être brûlée et incorporée au sol.
La bourre enlevée, la noix est séparée en deux parties égales
qui sont exposées au soleil pour le séchage; le matin et le soir,
les noix sont retournées; cette opération dure trois jours.
Plusieurs exploitations possèdent des séchoirs spéciaux en bri-
ques, mais les noix séchées au soleil donnent une coprah de
meilleure qualité.
Dans les séchoirs artificiels, il y a une installation pour fabri-
quer du charbon avec les coques de noix; ce charbon est d'une
excellente qualité et se vend un bon prix.
La récolte moyenne est de 5 0 noix par palmier, mais on en ob-
tient jusqu'à 78 par arbre, avec des engrais abondants.
Pour faciliter le transport, et bien conserver les noix, on les
sèche avant l'embarquement.
CAOUTCHOUC. — La situation de cette production est bien précaire,
mais elle est ici moins désastreuse, grâce à certains procédés de
culture. Les mauvaises herbes qui épuisent beaucoup le sol sont
supprimées par les plantes de couverture comme le Centrosema
pubescens et autres; cela évite aussi la nécessité d'un nettoyage
constant des mauvaises herbes qui occasionne généralement de
grandes dépenses. L'introduction du grejjage de Vlhvea, pour le-
quel la sélection rationnelle du sujet et du greffon augmente
considérablement la récolte.
Une grande économie pourrait être faite avec l'emballage du
caoutchouc en sacs au lieu de caisses, étant donné que le transport
du café et du cacao, en sacs, ne nuit nullement à leur bon goût,
ni à leur sécurité, et ne les rend pas invendables; il en serait de
même, probablement, pour le caoutchouc. E. L.
exploitations qui élèvent du bétail surtout pour avoir du fumier.
Le cocotier commence à porter des fruits à partir de la cin-
quième année; sur terrain sablonneux, pauvre, à partir de la
13 e année. La cueillette de noix se fait tous les deux mois par les
indigènes avec un très long bois souple muni au bout d'un cou-
teau courbe comme une faucille; un ouvrier habile peut récolter
deux régimes par arbre sur 200 arbres par jour; les noix sont
transportées dans la cour où elles restent entassées pendant un
mois, avant qu'on enlève la coque; celle-ci est rendue à la plan-
tation pour être brûlée et incorporée au sol.
La bourre enlevée, la noix est séparée en deux parties égales
qui sont exposées au soleil pour le séchage; le matin et le soir,
les noix sont retournées; cette opération dure trois jours.
Plusieurs exploitations possèdent des séchoirs spéciaux en bri-
ques, mais les noix séchées au soleil donnent une coprah de
meilleure qualité.
Dans les séchoirs artificiels, il y a une installation pour fabri-
quer du charbon avec les coques de noix; ce charbon est d'une
excellente qualité et se vend un bon prix.
La récolte moyenne est de 5 0 noix par palmier, mais on en ob-
tient jusqu'à 78 par arbre, avec des engrais abondants.
Pour faciliter le transport, et bien conserver les noix, on les
sèche avant l'embarquement.
CAOUTCHOUC. — La situation de cette production est bien précaire,
mais elle est ici moins désastreuse, grâce à certains procédés de
culture. Les mauvaises herbes qui épuisent beaucoup le sol sont
supprimées par les plantes de couverture comme le Centrosema
pubescens et autres; cela évite aussi la nécessité d'un nettoyage
constant des mauvaises herbes qui occasionne généralement de
grandes dépenses. L'introduction du grejjage de Vlhvea, pour le-
quel la sélection rationnelle du sujet et du greffon augmente
considérablement la récolte.
Une grande économie pourrait être faite avec l'emballage du
caoutchouc en sacs au lieu de caisses, étant donné que le transport
du café et du cacao, en sacs, ne nuit nullement à leur bon goût,
ni à leur sécurité, et ne les rend pas invendables; il en serait de
même, probablement, pour le caoutchouc. E. L.
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