Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
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LA CULTURE DU IttXAXIER EN AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE (1), PAR
L. BROSSAT, Ingénieur d'Agronomie coloniale.
(Suite et fin.) Mais, pourquoi n'envisagerait-on pas le transport des « Ma- néah" en vrac puisque ce mode d'exportation semble de plus en plus captivant.
La deuxième variété, la sinensis, est celle que cultivent de préférence les planteurs européens. Elle ressemble à la « Ca- naries, sa sœur, par sa forme, sa finesse et son parfum si apprécié par les connaisseurs. Si la sinensis Guinéenne est parfois plus longue et plus grosse que la sinensis Canarienne, c'est par suite de son adaptation au milieu Guinéen dont le climat a légèrement modifié les caractères originels.
Il nous a été donné de cultiver, il y a plus de vingt-sept ans, en Guinée, des bananiers sinensis importés depuis peu dans la colonie. Leur tige était plus courte et plus trapue que celles des - sinensis que l'on rencontre actuellement dans les plantations.
Leurs régimes, à mains très serrées, pesaient quarante à cinquante kilogrammes et les bananes étaient pareilles à celles des Canaries.
Qu'il s'agisse de la « Manéah" ou de la et siiiensis ii, le moment de la coupe en vue de l'expédition doit être minutieusement observé, suivant le temps que l'on a devant soi pour emballer et expédier. C'est un exercice auquel on doit se livrer avec la plus rigoureuse attention, et que le planteur ne doit confier à aucun indigène, à moins d'en être absolument sûr.
Déjà, les prévisions de récolte que l'on doit établir de quinzaine en quinzaine permettent de se rendre compte de l'importance de la coupe en instance.
(1) Y OIT L'Agi*onomie Coloniale n° 177, septembre, p. 81, n° 178, octobre, p. 187.
n° 180, décembre, p. 201 et n° 181, janvier, p. ai.
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