Presse et revues
42 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1933 01 février 1933
Description : 1933/02/01 (A22,N182)-1933/02/28. 1933/02/01 (A22,N182)-1933/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381305j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
LA CULTURE DES CAFÉIERS A MADAGASCAR. 59
côte Est, ne reçoivent point les soins nécessaires ; aussi leur pro-
duction est-elle faible et ne laissent de ce fait, qu'un bien maigre
bénéfice au propriétaire, surtout actuellement, où la crise sur les
cours du café sévit avec une intensité extraordinaire. Certaines
herbes, telles que les liserons, patates, fataques, Imperata, etc.,
sont particulièrement redoutables aux plantations et si elles ne
sont pas soigneusement enlevées, elles tuent les caféiers. Les deux
premières sont des plantes grimpantes que l'on doit faire dispa-
raître.
Le climat de la côte, pluvieux et chaud, favorise le développe-
ment des mauvaises herbes, ce qui oblige à des sarclages fréquents.
Sur les plantations bien entretenues, il est fait de 4 à 5 sar-
clages au cours de l'année. Ce nombre diminue sur les vieilles
plantations, car les caféiers recouvrent une grande partie du sol.
Les arbres d'ombre bien développés, à ce moment, ombragent
les interlignes, et les herbes ont une croissance beaucoup plus
lente.
Les travaux de sarclage sont encore faits sur plus de 95 p. 100
des exploitations à ïangady, c'est-à-dire à la main. Les intruments
mécaniques : houe, herses canadiennes, ne sont employées que
sur des plantations modèles. Cependant ces instruments pour-
raient être adoptés sur un bien plus grand nombre de plantations.
Il est évident que sur certaines propriétés où le relief du sol est
très accidenté, leur emploi est totalement impossible; cependant-
partout où ces deux instruments mécaniques peuvent être utilisés
ils devraient l'être. L'angady ou la pelle de terrassier, employées
sur les propriétés, ont un inconvénient énorme, c'est qu'elles lissent
le sol et ne l'aèrent pas comme la houe ou la herse canadienne qui
émiettent la couche superficielle sur une profondeur suffisante.
Dans cette partie ameublie, l'activité bactérienne est accrue consi-
dérablement, les réactions chimiques sont plus intenses, l'humus
formé par les feuilles et les branches est plus rapidement trans-
formé ; et il en résulte que le chevelu du caféier a, à sa disposition,
une bien plus grande quantité d'éléments assimilables.
Enfin le travail mécanique est plus économique pour le plan-
teur, les instruments légers peuvent être tirés par un seul bœuf
et conduits par deux ouvriers.
La houe Planet est légère et convient très bien à ce genre de
côte Est, ne reçoivent point les soins nécessaires ; aussi leur pro-
duction est-elle faible et ne laissent de ce fait, qu'un bien maigre
bénéfice au propriétaire, surtout actuellement, où la crise sur les
cours du café sévit avec une intensité extraordinaire. Certaines
herbes, telles que les liserons, patates, fataques, Imperata, etc.,
sont particulièrement redoutables aux plantations et si elles ne
sont pas soigneusement enlevées, elles tuent les caféiers. Les deux
premières sont des plantes grimpantes que l'on doit faire dispa-
raître.
Le climat de la côte, pluvieux et chaud, favorise le développe-
ment des mauvaises herbes, ce qui oblige à des sarclages fréquents.
Sur les plantations bien entretenues, il est fait de 4 à 5 sar-
clages au cours de l'année. Ce nombre diminue sur les vieilles
plantations, car les caféiers recouvrent une grande partie du sol.
Les arbres d'ombre bien développés, à ce moment, ombragent
les interlignes, et les herbes ont une croissance beaucoup plus
lente.
Les travaux de sarclage sont encore faits sur plus de 95 p. 100
des exploitations à ïangady, c'est-à-dire à la main. Les intruments
mécaniques : houe, herses canadiennes, ne sont employées que
sur des plantations modèles. Cependant ces instruments pour-
raient être adoptés sur un bien plus grand nombre de plantations.
Il est évident que sur certaines propriétés où le relief du sol est
très accidenté, leur emploi est totalement impossible; cependant-
partout où ces deux instruments mécaniques peuvent être utilisés
ils devraient l'être. L'angady ou la pelle de terrassier, employées
sur les propriétés, ont un inconvénient énorme, c'est qu'elles lissent
le sol et ne l'aèrent pas comme la houe ou la herse canadienne qui
émiettent la couche superficielle sur une profondeur suffisante.
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dérablement, les réactions chimiques sont plus intenses, l'humus
formé par les feuilles et les branches est plus rapidement trans-
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une bien plus grande quantité d'éléments assimilables.
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teur, les instruments légers peuvent être tirés par un seul bœuf
et conduits par deux ouvriers.
La houe Planet est légère et convient très bien à ce genre de
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