Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1933 01 février 1933
Description : 1933/02/01 (A22,N182)-1933/02/28. 1933/02/01 (A22,N182)-1933/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381305j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
50 LA CULTURE DU BANANIER
Libéria Triestina; une hollandaise et une allemande, s'intéres-
sèrent également au fret guinéen.
Mais, à part le Kindia, aucun bateau n'est spécialisé dans les
transports fruitiers. Si l'on compare les moyens que nous possé-
dons avec ceux qu'ont depuis longtemps adopté les étrangers
en Amérique et aux Canaries, nous sommes forcé d'avouer
qu'ils sont par trop primitifs et insuffisants, tout en reconnais-
sant le mérite de leurs efforts.
En outre, il convient de reprocher aux compagnies de naviga-
tion la désinvolture et la négligence que leur personnel apporte
au chargement, à l'arrimage et à la protection des bananes sur
les bateaux. Que la cargaison soit avariée par les chocs, la pluie,
la mauvaise disposition sur le pont ou dans les cales, le prix
du fret est toujours le même !
On donnait autrefois aux capitaines des navires un cadeau appelé
chapeau", pour obtenir d'eux qu'ils s'intéressent à la cargai-
son. Sur la demande de certaines compagnies, cela a été supprimé.
Cette méthode avait du bon, car tout homme est plus ou moins
sensible à l'appât du « cadeau 55 ; mais ce n'est pas au départ
des bananes qu'il eut fallu récompenser les commandants de
bateaux ; il eut été plus logique de le faire à l'arrivée et après con-
statation de la bonne conservation de la marchandise.
A leur débarquement dans les ports, que ce soit ceux de
Bordeaux, Marseille, Nantes, Boulogne, le Havre, Casablanca,
Alger, les bananes sont, après vérification de leur état, prises en
livraison par les commissionnaires ou les représentants des so-
ciétés exportatrices qui les emmagasinent dans des locaux amé-
nagés à cet effet ou les vendent immédiatement aux acheteurs.
Nous voulons bien admettre la parfaite honorabilité des
commissionnaires, bien que de nombreux planteurs aient eu
à se plaindre des façons d'opérer de certains d'entre eux. Mais
ce que nous sommes obligés de constater, c'est un manque com-
plet d'organisation dans le marché des bananes.
Que l'arrivage guinéen coïncide avec une « invasion" de fruits
canariens ou américains, immédiatement les cours tombent au
grand préjudice du planteur, mais rarement de l'intermédiaire.
On peut dire que, jusqu'à maintenant, on a vendu les bananes
françaises «au petit bonheurs, sans se préoccuper de la concur-
Libéria Triestina; une hollandaise et une allemande, s'intéres-
sèrent également au fret guinéen.
Mais, à part le Kindia, aucun bateau n'est spécialisé dans les
transports fruitiers. Si l'on compare les moyens que nous possé-
dons avec ceux qu'ont depuis longtemps adopté les étrangers
en Amérique et aux Canaries, nous sommes forcé d'avouer
qu'ils sont par trop primitifs et insuffisants, tout en reconnais-
sant le mérite de leurs efforts.
En outre, il convient de reprocher aux compagnies de naviga-
tion la désinvolture et la négligence que leur personnel apporte
au chargement, à l'arrimage et à la protection des bananes sur
les bateaux. Que la cargaison soit avariée par les chocs, la pluie,
la mauvaise disposition sur le pont ou dans les cales, le prix
du fret est toujours le même !
On donnait autrefois aux capitaines des navires un cadeau appelé
chapeau", pour obtenir d'eux qu'ils s'intéressent à la cargai-
son. Sur la demande de certaines compagnies, cela a été supprimé.
Cette méthode avait du bon, car tout homme est plus ou moins
sensible à l'appât du « cadeau 55 ; mais ce n'est pas au départ
des bananes qu'il eut fallu récompenser les commandants de
bateaux ; il eut été plus logique de le faire à l'arrivée et après con-
statation de la bonne conservation de la marchandise.
A leur débarquement dans les ports, que ce soit ceux de
Bordeaux, Marseille, Nantes, Boulogne, le Havre, Casablanca,
Alger, les bananes sont, après vérification de leur état, prises en
livraison par les commissionnaires ou les représentants des so-
ciétés exportatrices qui les emmagasinent dans des locaux amé-
nagés à cet effet ou les vendent immédiatement aux acheteurs.
Nous voulons bien admettre la parfaite honorabilité des
commissionnaires, bien que de nombreux planteurs aient eu
à se plaindre des façons d'opérer de certains d'entre eux. Mais
ce que nous sommes obligés de constater, c'est un manque com-
plet d'organisation dans le marché des bananes.
Que l'arrivage guinéen coïncide avec une « invasion" de fruits
canariens ou américains, immédiatement les cours tombent au
grand préjudice du planteur, mais rarement de l'intermédiaire.
On peut dire que, jusqu'à maintenant, on a vendu les bananes
françaises «au petit bonheurs, sans se préoccuper de la concur-
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