C'est à la demande du Ministère des Colonies que le Comité d'étude de biologie acridienne dont le siège est à Alger, a retenu le nom de M. Zolotarevsky pour entreprendre immédiatement l'étude, en particulier dans la région de Ségou-San- Tombouctou, des deux espèces immigratrices qui ont dévasté l'Afrique nord- équatoriale ces dernières années : Locusta migratoria migratori- oides et Schistocerca gregaria. Le chef de mission aura comme adjoints M. Coléno, ingénieur d'agronomie coloniale des cadres des services agricoles de l'A. 0. F., auquel nous devons de très intéressants rapports sur les Sauterelles du Sénégal et M. Dupont, chargé plus spécialement des questions météorolo- giques. P. V.
SUR DEUX MALADIES DU BÉTAIL EN NOUVELLE-ZÉLANDE.
Un vétérinaire, habitant Auckland, M. Thedens, vient de faire, devant 400 fermiers néo-zélandais, une conférence dont j'extrais les passages suivants : Il y a actuellement, en Nouvelle-Zélande, 1.600.000 vaches laitières. Or, 25 p. 100 d'entre elles, souffrant de vaginite ou de mammite ne donnent point de veaux ou avortent. Cela repré- sente une perte énorme. En effet, une vache laitière, aux antipodes, donne approximativement pour une valeur de 9 livres sterling de lait par an. Cela représente, pour âoo.000, vaches une perte de 3 millions et demi de livres sterling.
De plus, les vaches atteintes deees deux maladies voient leur valeur marchande réduite de 8 livres sterling, ou plus, à 5,10, ou 15 shillings, ce qui porte la perte totale à 7 millions de livres sterling par an.
Quant aux exportations de beurre de Nouvelle-Zélande, elles s'élèvent à 16 millions de livres sterling par an. Sans vaginite et sans mammite elles atteindraient 2 3 millions de livres sterling.
Il existe, aux antipodes, une société : New-Zealand Coopérative Herd Testing Corporation qui fait la chasse aux mauvaises laitières; malheureusement, faute de règlements spéciaux, le fermier qui possède une vache de ce type, appelée dud, n'a rien de plus pressé que de s'en débarrasser en la vendant à son voisin.
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