improductifs. Une taille de formation s'impose ; elle est simple et peut être suivie par tous les planteurs.
Voici en quoi, elle consiste : Dès que l'on constate que sur un jeune caféier, les branches latérales, principalement celle du bas, présentent des signes de dépérissement, qu'elles jaunissent, que l'écorce se couvre de larges taches noires, il faut tt arrêter » la tige, et pincer l'extrémité des branches latérales. La sève afflue en plus grande quantité dans ces dernières, les fortifie et on évite ainsi leur perte. Géné- ralement sur des terres de moyenne fertilité, il est préférable d'arrêter, une première fois, les caféiers à 1 mètre, puis au cours des années suivantes on arrive en laissant développer un bour- geon terminal à amener progressivement la hauteur du caféier à 2 mètres en faisant un ou deux pincements.
Si un caféier, malgré cette taille, ne conserve pas ses branches latérales, c'est qu'il manque de nourriture ; une forte fumure de 20 kilogrammes de fumier de ferme s'impose, et il devra même être récépé à quelques centimètres du sol, si, sur une hauteur de i mètre, il est dégarni. La taille de formation doit tendre à former des pieds à une seule tige, garnie de nombreuses et vigoureuses branches latérales.
Certains planteurs arrêtent parfois définitivement leurs caféiers à 1 m. 5o. Bien que la récolte soit facilitée et accessible même aux enfants, il y a dans cette méthode un inconvénient sérieux. Les branches latérales du bas, fortement alimentées, rampent sur le sol ; la maturité des cerises est irrégulière ; le ramassage des fruits tombés, sous le caféier, est difficile. Il est préférable d'élever la hauteur des caféiers. Les branches qui forment la «robe" de- vraient prendre naissance à ko ou 5o centimètres de haut et être taillées annuellement, de manière que l'air et la lumière puissent pénétrer.
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