Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (A25,N219)-1936/03/31. 1936/03/01 (A25,N219)-1936/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381288g
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES PLANTES DE CULTURE INDIGÈNE AUX COLONIES. 81
avons toujours utilisé des bandes, de 2 mètres de largeur au
maximum. Il y aura intérêt à employer ce dispositif chaque fois
qu'on traitera des plants de petit développement, placés à faible
écartement, et entre lesquels il est difficile de circuler. De cette
façon, on peut toujours saisir un plant, et l'examiner à l'aise,
sans être obligé de pénétrer dans la parcelle et risquer d'y cau-
ser des détériorations.
Le marquage de chaque individu suivant ses caractères dis-
tinctifs présente quelques difficultés matérielles. Quand les
plants sont de grande dimension et relativement peu nombreux,
on peut leur donner un numéro d'ordre et relever sur un carnet
spécial les caractéristiques se rapportant à chaque numéro. Dans
la plupart des cas, et notamment celui des céréales, ce procédé
serait difficilement applicable : il imposerait des écritures trop
importantes et, par la suite, le repérage serait difficile, ce qui
favoriserait les erreurs. Il faut aussi tenir compte du personnel,
de formation souvent sommaire, et pour lequel une représen-
tation matérielle est beaucoup plus expressive que des écritures.
On peut obtenir de bons résultats en fixant des fils de coton
de différentes couleurs W — une par groupe de caractères de
même ordre — à chacune des plantes examinées. Nous utilisions
ces fils de la façon suivante : à chaque ordre de caractères envisagé
(durée d'évolution, couleur ou forme de telle ou telle partie du
végétal, etc.), correspond une couleur de coton; chaque caractère
proprement dit est indiqué par un certain nombre de nœuds (2)
sur le coton de la teinte correspondante. Des fils de chaque cou-
leur, portant des nœuds en nombre variable, sont préparés à
l'avance et sont fixés sur les plants à marquer au moment oppor-
tun, tous sur la même partie du végétal. Les plants qui doivent
être éliminés au cours de l'épuration, et qu'il faut conserver
provisoirement, sont tous marqués d'un fil de même couleur,
quelle que soit la raison qui les fait éliminer.
t1) Il est nécessaire que la teinture résiste parfaitement à la pluie et au soleil.
Certains fabricants vendent des cotons destinés à marquer le linge qui doit passer
à la lessive, et dont la couleur est absolument ifxe.
(1) Pour rendre ces nœuds plus visibles, nous attachions au fil de petits morceaux
de bois ou de paille de 1 centimètre de long environ.
avons toujours utilisé des bandes, de 2 mètres de largeur au
maximum. Il y aura intérêt à employer ce dispositif chaque fois
qu'on traitera des plants de petit développement, placés à faible
écartement, et entre lesquels il est difficile de circuler. De cette
façon, on peut toujours saisir un plant, et l'examiner à l'aise,
sans être obligé de pénétrer dans la parcelle et risquer d'y cau-
ser des détériorations.
Le marquage de chaque individu suivant ses caractères dis-
tinctifs présente quelques difficultés matérielles. Quand les
plants sont de grande dimension et relativement peu nombreux,
on peut leur donner un numéro d'ordre et relever sur un carnet
spécial les caractéristiques se rapportant à chaque numéro. Dans
la plupart des cas, et notamment celui des céréales, ce procédé
serait difficilement applicable : il imposerait des écritures trop
importantes et, par la suite, le repérage serait difficile, ce qui
favoriserait les erreurs. Il faut aussi tenir compte du personnel,
de formation souvent sommaire, et pour lequel une représen-
tation matérielle est beaucoup plus expressive que des écritures.
On peut obtenir de bons résultats en fixant des fils de coton
de différentes couleurs W — une par groupe de caractères de
même ordre — à chacune des plantes examinées. Nous utilisions
ces fils de la façon suivante : à chaque ordre de caractères envisagé
(durée d'évolution, couleur ou forme de telle ou telle partie du
végétal, etc.), correspond une couleur de coton; chaque caractère
proprement dit est indiqué par un certain nombre de nœuds (2)
sur le coton de la teinte correspondante. Des fils de chaque cou-
leur, portant des nœuds en nombre variable, sont préparés à
l'avance et sont fixés sur les plants à marquer au moment oppor-
tun, tous sur la même partie du végétal. Les plants qui doivent
être éliminés au cours de l'épuration, et qu'il faut conserver
provisoirement, sont tous marqués d'un fil de même couleur,
quelle que soit la raison qui les fait éliminer.
t1) Il est nécessaire que la teinture résiste parfaitement à la pluie et au soleil.
Certains fabricants vendent des cotons destinés à marquer le linge qui doit passer
à la lessive, et dont la couleur est absolument ifxe.
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de bois ou de paille de 1 centimètre de long environ.
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