Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (A25,N219)-1936/03/31. 1936/03/01 (A25,N219)-1936/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381288g
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
74 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
relief du sol moins accusé, la culture n'a pu être tentée qu'à
une altitude inférieure (le plus souvent au-dessous de 5oo mètres).
Les résultats obtenus, peu encourageants, l'ont fait généralement
abandonner au profit des espèces Robusta et Excelsa plus rus-
tiques et mieux adaptées aux conditions de milieu.
Il semble toutefois, dans l'immense domaine formé par ces
pays, que quelques points plus élevés, jouissant d'un climat
plus ou moins subtempéré, répondraient assez bien aux exigences
de l'Arabica. Par exemple, le Fouta-Djallon en Guinée Française,
la partie montagneuse de l'ouest de la Côte-d'Ivoire t1), ainsi
peut-être que certaines régions de l'Oubangui en A. E. F.
Mais, parmi nos possessions africaines, c'est incontestablement
le Cameroun, pays sous mandat, qui s'est encore jusqu'à présent
révélé très propice, et où la culture a pris depuis peu de temps
le plus grand développement. Le chiffre de ses exportations :
400 tonnes cette année, et les prévisions pour la prochaine
récolte, un millier de tonnes, sont suffisamment éloquents à ce sujet.
La zone principale de culture du caféier Arabica de ce terri-
toire, est un plateau de savane herbeuse d'une altitude moyenne
de i.i5o/i.aoo mètres, avec plusieurs sommets dépassant
2.000 mètres, situé au 6e degré de latitude Nord, sur l'impor-
tante chaîne volcanique qui s'étend en s'abaissant de l'Océan
(Mont Cameroun 4.080 mètres), au bassin du Lac Tchad (2).
Cette partie privilégiée, le pays Bamoun, forme la subdivision
de Foumban, comprise dans l'unité administrative de Dschang.
Elle est peuplée par la race Bamoun, population musulmane
intéressante, dont la civilisation, avec ses manifestations artis-
tiques variées, ajoute encore au caractère pittoresque de la région.
Le climat du Bamoun se divise en deux saisons assez bien
marquées; l'une de novembre à mars, sèche, à température diurne
relativement élevée (maximum 3o à 31 degrés); mais s'abaissant
quelquefois à + 8 degrés/+ 7 degrés la nuit; l'autre humide
et plus fraîche d'avril à octobre, et particulièrèment pluvieuse de
juillet à octobre.
t1) SIBERT Ed. — Les caféiers de la Côte-d'Ivoire, 1 ri partie, page 24.
(2) Au pays Bamiléké, région très proche du pays Bamoun, comprise dans la
même circonscription, mais à altitude moyenne sensiblement plus élevée (i.4oo/
i.5oo mètres), un certain essor est donné, particulièrement chez l'indigène, à
la culture de l'Arabica.
relief du sol moins accusé, la culture n'a pu être tentée qu'à
une altitude inférieure (le plus souvent au-dessous de 5oo mètres).
Les résultats obtenus, peu encourageants, l'ont fait généralement
abandonner au profit des espèces Robusta et Excelsa plus rus-
tiques et mieux adaptées aux conditions de milieu.
Il semble toutefois, dans l'immense domaine formé par ces
pays, que quelques points plus élevés, jouissant d'un climat
plus ou moins subtempéré, répondraient assez bien aux exigences
de l'Arabica. Par exemple, le Fouta-Djallon en Guinée Française,
la partie montagneuse de l'ouest de la Côte-d'Ivoire t1), ainsi
peut-être que certaines régions de l'Oubangui en A. E. F.
Mais, parmi nos possessions africaines, c'est incontestablement
le Cameroun, pays sous mandat, qui s'est encore jusqu'à présent
révélé très propice, et où la culture a pris depuis peu de temps
le plus grand développement. Le chiffre de ses exportations :
400 tonnes cette année, et les prévisions pour la prochaine
récolte, un millier de tonnes, sont suffisamment éloquents à ce sujet.
La zone principale de culture du caféier Arabica de ce terri-
toire, est un plateau de savane herbeuse d'une altitude moyenne
de i.i5o/i.aoo mètres, avec plusieurs sommets dépassant
2.000 mètres, situé au 6e degré de latitude Nord, sur l'impor-
tante chaîne volcanique qui s'étend en s'abaissant de l'Océan
(Mont Cameroun 4.080 mètres), au bassin du Lac Tchad (2).
Cette partie privilégiée, le pays Bamoun, forme la subdivision
de Foumban, comprise dans l'unité administrative de Dschang.
Elle est peuplée par la race Bamoun, population musulmane
intéressante, dont la civilisation, avec ses manifestations artis-
tiques variées, ajoute encore au caractère pittoresque de la région.
Le climat du Bamoun se divise en deux saisons assez bien
marquées; l'une de novembre à mars, sèche, à température diurne
relativement élevée (maximum 3o à 31 degrés); mais s'abaissant
quelquefois à + 8 degrés/+ 7 degrés la nuit; l'autre humide
et plus fraîche d'avril à octobre, et particulièrèment pluvieuse de
juillet à octobre.
t1) SIBERT Ed. — Les caféiers de la Côte-d'Ivoire, 1 ri partie, page 24.
(2) Au pays Bamiléké, région très proche du pays Bamoun, comprise dans la
même circonscription, mais à altitude moyenne sensiblement plus élevée (i.4oo/
i.5oo mètres), un certain essor est donné, particulièrement chez l'indigène, à
la culture de l'Arabica.
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