Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1936 01 janvier 1936
Description : 1936/01/01 (A25,N217)-1936/01/31. 1936/01/01 (A25,N217)-1936/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381286n
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
il
LE TIIÉ EN INDOCIIINE, (1)
PAR
J. ALLAVENA,
IDgénieur d'agriculture coloniale,
Directeur de la plantation de Pleiku des fflllantalions indocliinoises de thé".
Dans les régions montagneuses du Laos et du Tonkin on
trouve, à l'état spontané, des théiers d'une espèce spéciale appelée
« Shan", distincte de l' « Assamica" et du « Sinensis ii. Cette espèce
est, actuellement, étudiée par les Instituts de Recherches agrono-
miques officiels et par les planteurs. Le Shan donne des thés
très riches en tip, mais la liqueur semble manquer de force.
D'autre part, le thé a été cultivé par les indigènes, depuis la
plus haute antiquité, dans les parties hautes du delta tonkinois
et sur la côte d'Annam. Les types cultivés sont d'origines diverses
et possèdent surtout, comme qualité dominante : la rusticité.
Culture, récolte et préparation sont très rudimentaires. Une
partie de la production indigène, préparée en thé noir, est expor-
tée en Europe sous le nom de Thé d'Annam" : grandes,
moyennes et fines feuilles. Les exportations annuelles sont d'envi-
ron 600 tonnes. Le produit mal préparé, fraudé avec des feuilles
de plantes de brousse, a établi la mauvaise réputation des thés
d'Indochine. Fort heureusement, un décret tout récent (mars
1935) vient de donner une définition légale du thé et permet
d'exiger une préparation correcte pour les thés destinés à l'expor-
tation.
(1) Conférence faite aux élèves de l'Institut national d'agronomie de la France
d'Outre-Mer, en mai 1935.
2.
LE TIIÉ EN INDOCIIINE, (1)
PAR
J. ALLAVENA,
IDgénieur d'agriculture coloniale,
Directeur de la plantation de Pleiku des fflllantalions indocliinoises de thé".
Dans les régions montagneuses du Laos et du Tonkin on
trouve, à l'état spontané, des théiers d'une espèce spéciale appelée
« Shan", distincte de l' « Assamica" et du « Sinensis ii. Cette espèce
est, actuellement, étudiée par les Instituts de Recherches agrono-
miques officiels et par les planteurs. Le Shan donne des thés
très riches en tip, mais la liqueur semble manquer de force.
D'autre part, le thé a été cultivé par les indigènes, depuis la
plus haute antiquité, dans les parties hautes du delta tonkinois
et sur la côte d'Annam. Les types cultivés sont d'origines diverses
et possèdent surtout, comme qualité dominante : la rusticité.
Culture, récolte et préparation sont très rudimentaires. Une
partie de la production indigène, préparée en thé noir, est expor-
tée en Europe sous le nom de Thé d'Annam" : grandes,
moyennes et fines feuilles. Les exportations annuelles sont d'envi-
ron 600 tonnes. Le produit mal préparé, fraudé avec des feuilles
de plantes de brousse, a établi la mauvaise réputation des thés
d'Indochine. Fort heureusement, un décret tout récent (mars
1935) vient de donner une définition légale du thé et permet
d'exiger une préparation correcte pour les thés destinés à l'expor-
tation.
(1) Conférence faite aux élèves de l'Institut national d'agronomie de la France
d'Outre-Mer, en mai 1935.
2.
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