Madagascar ne se substitueraient pas à celles du Mozambique par exemple.
d. Ce qui paraît possible, dès aujourd'hui, pour les agrumes peut devenir réalisable pour d'autres fruits tropicaux encore à peine connus jusqu'à présent dans nos régions (mangues, avo- cats, litchis, anones, mangoustans, etc.) e. Les études de ce genre sont commencées à l'étranger. Faut-il, cette fois encore, nous laisser distancer, attendre que la place soit prise par les étrangers pour songer à utiliser nos ressources coloniales?
Il faudrait commencer par améliorer le verger tropical doter toutes nos colonies des meilleures variétés de fruits, soit par voie d'introduction de nouvelles variétés, soit par amélioration horti- cole des types locaux.
Il s'agit d'une œuvre de longue haleine dont la consommation locale est d'abord appelée à bénéficier; mais qui, pour l'avenir, peut devenir l'origine de nouvelles cultures d'exportation.
2° Production de la banane.
1 0 La production bananière en vue de l'approvisionnement des territoires de la zone tempérée (Europe, Amérique du Nord) a fait des progrès considérables dus, en grande partie, à l'amélio- ration des conditions de transport (organisation, rapidité, amé- nagements d'ordre technique) ; 2° L'Europe a d'abord surtout consommé la banane des Cana- ries qui, très bien présentée, très soignée à tous égards et produite par un type de bananier de haute valeur, doit être considérée comme un fruit de qualité tout à fait supérieure.
3° Aujourd'hui, la clientèle européenne a également pris l'habitude de la banane des Antilles (Gros-Michel, banane Fyffe) et fait largement appel à la production antillaise ou américaine.
Les efforts et la persévérance de l'United Fruit Company ne sont pas étrangers à cette orientation du goût du consommateur euro- péen. En ce qui concerne la consommation française, il est pos- sible que le fléchissement récemment observé soit dû, en partie,
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