Presse et revues
44 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1932 01 septembre 1932
Description : 1932/09/01 (A21,N177)-1932/09/30. 1932/09/01 (A21,N177)-1932/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812820
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
86 LA CULTURE DU BANANIER
plusieurs cases rondes pour le logement du personnel, dépense
qui ne dépassera guère 4 ou 5.ooo francs et que l'on peut
construire progressivement au fur et à mesure des besoins.
Le terrain sur lequel devra être édifié ce campement provisoire
qui, bien entretenu peut facilement durer deux et même cinq
ou six ans, à condition de changer ou de réparer les toitures
après chaque saison pluvieuse, devra autant que possible être
choisi sur une colline ou un côteau aéré sans être trop exposé
aux vents des tornades, loin des marécages et à proximité d'une
source d'eau potable qu'il sera prudent de faire analyser.
Les cases destinées aux travailleurs, les étables, seront édifiées
à une distance convenable de la maison du planteur.
Plus tard, quand l'exploitation commencera à produire, il
sera de l'intérêt de ce dernier de transformer suivant ses
goûts, les bâtiments provisoires en constructions définitives et
surtout de remplacer les toitures en paille par des toits recouverts
de tuile, de tôles ou d'évérite, isolés du corps du bâtiment par
un plafonnage assez étanche pour préserver l'habitant de la
pluie et de la chaleur. La maçonnerie pourra tout aussi bien
se composer de briques en terre que de ciment, si l'on a soin
d'employer pour les portes et fenêtres des cadres de ciment
armé. Il y aura intérêt à cimenter les planchers pour éviter les
agressions désastreuses des fourmis termites.
De nouvelles constructions deviendront nécessaires : garage,
hangar d'emballage, ateliers de réparation, magasins, étables
avec plateformes à fumier et fosses à purin, fosses à composts,
usine électrogène pour l'irrigation par pompage, etc. Il sera
toujours prudent de les édifier autant que possible en évitant
les toitures en paille et, dans tous les cas, de les assurer.
S'il est indispensable, pour entreprendre la mise en valeur
d'une concession, d'y vivre dans de bonnes conditions, il est
aussi nécessaire de pouvoir y circuler et y transporter des
matériaux. Il y aura lieu, en même temps que l'on construit,
de relier les premiers terrains à exploiter au campement et
à la route la plus proche d'un centre d'évacuation, par des pistes
carrossables que l'on améliorera par la suite.
Dès les premiers jours qui suivent l'occupation du terrain, et
avant même, s'il le peut, le planteur devra porter toute son atten-
plusieurs cases rondes pour le logement du personnel, dépense
qui ne dépassera guère 4 ou 5.ooo francs et que l'on peut
construire progressivement au fur et à mesure des besoins.
Le terrain sur lequel devra être édifié ce campement provisoire
qui, bien entretenu peut facilement durer deux et même cinq
ou six ans, à condition de changer ou de réparer les toitures
après chaque saison pluvieuse, devra autant que possible être
choisi sur une colline ou un côteau aéré sans être trop exposé
aux vents des tornades, loin des marécages et à proximité d'une
source d'eau potable qu'il sera prudent de faire analyser.
Les cases destinées aux travailleurs, les étables, seront édifiées
à une distance convenable de la maison du planteur.
Plus tard, quand l'exploitation commencera à produire, il
sera de l'intérêt de ce dernier de transformer suivant ses
goûts, les bâtiments provisoires en constructions définitives et
surtout de remplacer les toitures en paille par des toits recouverts
de tuile, de tôles ou d'évérite, isolés du corps du bâtiment par
un plafonnage assez étanche pour préserver l'habitant de la
pluie et de la chaleur. La maçonnerie pourra tout aussi bien
se composer de briques en terre que de ciment, si l'on a soin
d'employer pour les portes et fenêtres des cadres de ciment
armé. Il y aura intérêt à cimenter les planchers pour éviter les
agressions désastreuses des fourmis termites.
De nouvelles constructions deviendront nécessaires : garage,
hangar d'emballage, ateliers de réparation, magasins, étables
avec plateformes à fumier et fosses à purin, fosses à composts,
usine électrogène pour l'irrigation par pompage, etc. Il sera
toujours prudent de les édifier autant que possible en évitant
les toitures en paille et, dans tous les cas, de les assurer.
S'il est indispensable, pour entreprendre la mise en valeur
d'une concession, d'y vivre dans de bonnes conditions, il est
aussi nécessaire de pouvoir y circuler et y transporter des
matériaux. Il y aura lieu, en même temps que l'on construit,
de relier les premiers terrains à exploiter au campement et
à la route la plus proche d'un centre d'évacuation, par des pistes
carrossables que l'on améliorera par la suite.
Dès les premiers jours qui suivent l'occupation du terrain, et
avant même, s'il le peut, le planteur devra porter toute son atten-
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