Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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ÉTUDES ET MÉMOIRES.
LE CAFÉ EN NOUVELLE-CALÉDONIE,(l1
PAR
J. UISBEC, tlhef de ia Mission permanente d'études biologiques.
(Suite et fin.)
d. Vent. — Le vent est un des grands ennemis du caféier.
Il est souvent violent en Nouvelle-Calédonie, ce qui constitue une des obligations d'abriter les plantations. Durant la saison chaude et surtout de décembre à mars, on peut aussi craindre l'arrivée des cyclones. Ces perturbations atmosphériques sont beaucoup moins violentes que dans l'Océan Indien. Elles se réduisent, le plus souvent, à de forts coups de vent.
Suivant que le centre du cyclone suit une trajectoire plus ou moins éloignée de l'île, le danger est plus ou moins grand.
Il est bien rare que, chaque année, plusieurs de ces cyclones ne passent assez près pour provoquer plusieurs journées de vent violent.
Lorsque le centre vient à passer sur la colonie, et dans ce cas sa trajectoire atteint généralement le Nord de l'île, les dégâts sont considérables aussi bien par démolitions des habitations que par destruction des plantations.
e. Inondations. — Les caféries étant situées au bord des ri- vières ou dans leur voisinage, elles craignent presque toutes les inondations. Ces dernières sont fréquentes parce que les cours d'eau les plus importants ne sont encore que des torrents
(1) Voir L' Agronomie coloniale n" I .)/i (octobre), p. 97.
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