Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30. 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812768
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
72 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Une phrase définit très nettement la politique que la crise,
ou plutôt le retour aux prix d'avant guerre, impose comme
condition du développement agricole de la colonie : il faut
abaisser à tout prix et par tous les moyens le coût des transports inté-
rieurs et surtout des transports sur le bief Kinchassa-Stanleyville.
Nous avons superbement équipé le Congo belge, construit
des villes magnifiques, des routes innombrables, bâti une cen-
taine d'usines les plus perfectionnées qui soient, organisé une
très coûteuse aviation, installé vingt postes de T. S. F., étonné
nos voisins. Mais ces dépenses, utiles ou somptueuses, ne nous
sauveront pas de la crise qui frappe l'agriculture et le commerce.
Cette crise nous ramène brutalement au problème fondamen-
tal : abaisser jusqu'à les rendre presque gratuits, les transports
fluviaux, réduire à l'extrême les transports sur rail et sur route,
remplacer sur les grandes artères les longs et très coûteux trans-
ports automobiles par des chemins de fer à voies étroites, dont
la rapidité de transport dépasse de beaucoup les nécessités qu'on
peut raisonnablement prévoir.
La question des transports intérieurs et surtout des transports
sur le fleuve est l'alpha et l'oméga de notre politique économique,
et surtout de notre politique agricole.
C'est à cette amélioration du coût des transports intérieurs que
doivent être consacrés, avant tout, les efforts et les ressources du
Gouvernement.
On a discuté autrefois la question de savoir si l'État avait eu
tort ou non de céder à des compagnies le chemin de fer du Bas-
Congo et la flotille de vapeurs fluviaux.
Personnellement, je crois qu'il a eu raison; mais c'est évidem-
ment à condition que le bief principal du fleuve remplisse son
rôle naturel, c'est-à-dire de presque supprimer le coût du long
transport intérieur dans les régions équatoriales les plus riches
au point de vue agricole, de sorte que Coquilhatville, Lisala,
Bumba, Stanleyville soient presque aussi bien situées, pour
l'exportation, que Kinchassa.
Stanleyville, port de mer, est irréalisable, mais nous pouvons,
et nous pouvons seuls en Afrique, étendre la plupart des avan-
tages d'un port de mer jusqu'au centre du continent.
Une phrase définit très nettement la politique que la crise,
ou plutôt le retour aux prix d'avant guerre, impose comme
condition du développement agricole de la colonie : il faut
abaisser à tout prix et par tous les moyens le coût des transports inté-
rieurs et surtout des transports sur le bief Kinchassa-Stanleyville.
Nous avons superbement équipé le Congo belge, construit
des villes magnifiques, des routes innombrables, bâti une cen-
taine d'usines les plus perfectionnées qui soient, organisé une
très coûteuse aviation, installé vingt postes de T. S. F., étonné
nos voisins. Mais ces dépenses, utiles ou somptueuses, ne nous
sauveront pas de la crise qui frappe l'agriculture et le commerce.
Cette crise nous ramène brutalement au problème fondamen-
tal : abaisser jusqu'à les rendre presque gratuits, les transports
fluviaux, réduire à l'extrême les transports sur rail et sur route,
remplacer sur les grandes artères les longs et très coûteux trans-
ports automobiles par des chemins de fer à voies étroites, dont
la rapidité de transport dépasse de beaucoup les nécessités qu'on
peut raisonnablement prévoir.
La question des transports intérieurs et surtout des transports
sur le fleuve est l'alpha et l'oméga de notre politique économique,
et surtout de notre politique agricole.
C'est à cette amélioration du coût des transports intérieurs que
doivent être consacrés, avant tout, les efforts et les ressources du
Gouvernement.
On a discuté autrefois la question de savoir si l'État avait eu
tort ou non de céder à des compagnies le chemin de fer du Bas-
Congo et la flotille de vapeurs fluviaux.
Personnellement, je crois qu'il a eu raison; mais c'est évidem-
ment à condition que le bief principal du fleuve remplisse son
rôle naturel, c'est-à-dire de presque supprimer le coût du long
transport intérieur dans les régions équatoriales les plus riches
au point de vue agricole, de sorte que Coquilhatville, Lisala,
Bumba, Stanleyville soient presque aussi bien situées, pour
l'exportation, que Kinchassa.
Stanleyville, port de mer, est irréalisable, mais nous pouvons,
et nous pouvons seuls en Afrique, étendre la plupart des avan-
tages d'un port de mer jusqu'au centre du continent.
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