Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30. 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812768
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL D'AGRICULTURE TROPICALE. 77
ANNEXE.
D'une intéressante lettre de M. Edmond LEPLAE, en date du 8 août der-
nier, parue à Bruxelles, dans L'Echo de la Bourse, nous extrayons quel-
ques passages très instructifs se rapportant au coton et montrant la part
extrêmement importante des frais de transport de cette matière textile, qui
atteignent presque, surplace, le prix d'achat aux indigènes.
re La récolte du coton congolais produira, en 1981, selon toute pro-
babilité, 3o.ooo tonnes de coton en graines, tel qu'il est cueilli par
le cultivateur indigène. Après égrenage, on obtiendra 10.000 tonnes
de coton fibres, qui seront expédiées à Anvers. Ce coton proviendra
surtout des Uélés, la région la mieux outillée quant aux transports.
Supposons, pour prendre l'exemple le moins défavorable à ce point
de vue des transports, que les 10.000 tonnes proviennent toutes des
Uélés.
Elles vaudront, rendues à Anvers, au prix très bas qui règne
actuellement (10 francs par kilo), 100 millions de francs, somme
élevée, mais en face de laquelle s'alignent des dépenses très impor-
tantes, entre autres :
francs.
Achat aux indigènes., primes comprises, h francs par
kilo-fibre ko. 000.000
Traitements des agents européens en Afrique. 14.000.000
Salaires des ouvriers indigènes des usines, postes
d'achat, magasins, etc. 1.800.000
Payé aux transporteurs (3 fr. 5o par kilogr.). 35.000.000
Frais d'approvisionnement et entretien du matériel. l!.ooo.ooo
TOTAL. 98.000.000
Il reste deux millions pour payer les charges financières, les assu-
rances, le service médical, les frais de réalisation, etc.
Mais, si le Gouvernement n'avait pas suspendu, pour la durée de
la crise, les taxes et licences cotonnières, il faudrait ajouter pour ces
taxes et licences, une dépense de 7.400.000 francs.
Dans ce relevé, plusieurs chiffres sont très intéressants. Pour les
, indigènes d'abord, qui reçoivent pour leur coton h o. o o o. o o o de francs
et, de plus, plusieurs autres millions qui sont payés en salaires aux
ouvriers des sociétés cotonnières et des transports.
Pour l'Etat ensuite, car il prélève, sur les cultivateursin digènes, un
impôt qu'il a pu multiplier depuis qu'il a introduit la culture du
coton. Le produit de l'impôt indigène atteignit en effet, dans les deux
Uélés, 6.588.161 francs en 1928.»
ANNEXE.
D'une intéressante lettre de M. Edmond LEPLAE, en date du 8 août der-
nier, parue à Bruxelles, dans L'Echo de la Bourse, nous extrayons quel-
ques passages très instructifs se rapportant au coton et montrant la part
extrêmement importante des frais de transport de cette matière textile, qui
atteignent presque, surplace, le prix d'achat aux indigènes.
re La récolte du coton congolais produira, en 1981, selon toute pro-
babilité, 3o.ooo tonnes de coton en graines, tel qu'il est cueilli par
le cultivateur indigène. Après égrenage, on obtiendra 10.000 tonnes
de coton fibres, qui seront expédiées à Anvers. Ce coton proviendra
surtout des Uélés, la région la mieux outillée quant aux transports.
Supposons, pour prendre l'exemple le moins défavorable à ce point
de vue des transports, que les 10.000 tonnes proviennent toutes des
Uélés.
Elles vaudront, rendues à Anvers, au prix très bas qui règne
actuellement (10 francs par kilo), 100 millions de francs, somme
élevée, mais en face de laquelle s'alignent des dépenses très impor-
tantes, entre autres :
francs.
Achat aux indigènes., primes comprises, h francs par
kilo-fibre ko. 000.000
Traitements des agents européens en Afrique. 14.000.000
Salaires des ouvriers indigènes des usines, postes
d'achat, magasins, etc. 1.800.000
Payé aux transporteurs (3 fr. 5o par kilogr.). 35.000.000
Frais d'approvisionnement et entretien du matériel. l!.ooo.ooo
TOTAL. 98.000.000
Il reste deux millions pour payer les charges financières, les assu-
rances, le service médical, les frais de réalisation, etc.
Mais, si le Gouvernement n'avait pas suspendu, pour la durée de
la crise, les taxes et licences cotonnières, il faudrait ajouter pour ces
taxes et licences, une dépense de 7.400.000 francs.
Dans ce relevé, plusieurs chiffres sont très intéressants. Pour les
, indigènes d'abord, qui reçoivent pour leur coton h o. o o o. o o o de francs
et, de plus, plusieurs autres millions qui sont payés en salaires aux
ouvriers des sociétés cotonnières et des transports.
Pour l'Etat ensuite, car il prélève, sur les cultivateursin digènes, un
impôt qu'il a pu multiplier depuis qu'il a introduit la culture du
coton. Le produit de l'impôt indigène atteignit en effet, dans les deux
Uélés, 6.588.161 francs en 1928.»
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