Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 57
du coton; la fibre est de bonne qualité et son pourcentage dans la récolte brute est élevé.
En Rhodésie, et autres pays de l'Afrique du Sud, cette variété « U. âv est considérée comme une culture de premier ordre et préférée aux autres; la récolte donne 1.800 ki!ogrammes de semences par hectare. Elle s'adapte facilement aux conditions locales.
Au Soudan où elle a été introduite, parce qu'elle résiste aux parasites locaux et présente une culture sûre, parmi les variétés américaines, la «Delta webber v, connue ici sous le nom de « Delrect", a donné les meilleurs résultats, dans l'essai, fait cette année, sur 16 hectares.
Aux lies Fidji on a essayé la variété « Kidney" prise en Nouvelle- Guinée parce que les autres supportaient mal la saison pluvieuse, une autre variété «K3-2 », essayée également cette année, produit beaucoup.
Au Queensland on a essayé également différentes variétés pour trouver celle qui est la mieux adaptée aux conditions locales.
Tous les essais faits avec le coton, en différents pays, prouvent que les plantes les moins espacées donnent de meilleures récoltes, de même que les semailles faites très tôt, au printemps.
Assolement. — Pour assurer de bonnes récoltes du coton on adopte, de plus en plus, en pratique, la rotation quadriennale.
En Afrique du Sud on fait entrer dans la rotation différentes espèces de fèves, le tournesol, le sorgho, l'arachide, le maïs.
Dans le Nyassaland, le pois, le tabac et le maïs ; en Nigeria, les fèves et le millet.
Dans chaque pays, c'est la station d'essai qui décide et recom- mande les meilleures plantes à introduire dans la rotation.
La maladie la plus répandue dans les plantations du coton et la plus dangereuse est le « boltworm" Heliotis obsoleta, Fabr.
dont la chenille ronge la tige ; le seul moyen de lutte est la sélec- tion d'une variété qui résiste, surtout parmi les précoces.
En deuxième lieu vient le « stainer v Disdercus suturellus, punaise qui produit des taches, en Rhodésie et au Natal ; là encore le meilleur moyen est de planter les variétés précoces qui souffrent moins. E. L.
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