Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A20,N161)-1931/05/31. 1931/05/01 (A20,N161)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381123s
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
20e ANNÉE. MAI 1931. N° 161.
ÉTUDES ET MÉMOIRES.
LA GOMME FOSSILE DE KAORI
EN NOUVELLE-ZÉLANDE,
PAR
PAUL AD. SERRE,
Consul de France.
A une époque lointaine, voire préhistorique, les terres du
nord de la Nouvelle-Zélande étaient couvertes de forêts de kaori (1)
(Dammara australis Lamb.), précieuse essence gommifère dont
on trouve différentes espèces dans le Dominion, en Nouvelle-
Calédonie, en Australie, etc., voire à Tahiti.
L'espèce des antipodes, qu'on peut voir au jardin botanique
de Sydney, meurt après quelques années, probablement quand
les racines atteignent un sous-sol magnésien qui lui est peu pro-
pice.
Par suite de cataclysmes : incendies, tremblements de terre,
inondations, etc. qui transformèrent les basses landes en grands
lacs; aussi de l'indifférence montrée par les premiers Gouvernants
de la Colonie qui laissèrent trop de liberté aux propriétaires de
scieries; enfin, de la création de grands pâturages, les immenses
forêts de kaori du Dominion de Nouvelle-Zélande ont, en grande
partie, disparu. Mais, quand on fouille le sol dans certains districts
de la province septentrionale d'Auckland, on trouve les restes
fossiles des géants millénaires des anciennes forêts, ainsi que des
morceaux, variant de la grosseur d'un pois à celle d'un potiron,
de la résine exudée autrefois par ces conifères et maintenant
fossilisée après avoir été enfouie durant plusieurs milliers
(certains disent millions) d'années.
(1) Prononciation à la française.
L'AGRONOMIE COLONIALE. — Mai IG3I.
ÉTUDES ET MÉMOIRES.
LA GOMME FOSSILE DE KAORI
EN NOUVELLE-ZÉLANDE,
PAR
PAUL AD. SERRE,
Consul de France.
A une époque lointaine, voire préhistorique, les terres du
nord de la Nouvelle-Zélande étaient couvertes de forêts de kaori (1)
(Dammara australis Lamb.), précieuse essence gommifère dont
on trouve différentes espèces dans le Dominion, en Nouvelle-
Calédonie, en Australie, etc., voire à Tahiti.
L'espèce des antipodes, qu'on peut voir au jardin botanique
de Sydney, meurt après quelques années, probablement quand
les racines atteignent un sous-sol magnésien qui lui est peu pro-
pice.
Par suite de cataclysmes : incendies, tremblements de terre,
inondations, etc. qui transformèrent les basses landes en grands
lacs; aussi de l'indifférence montrée par les premiers Gouvernants
de la Colonie qui laissèrent trop de liberté aux propriétaires de
scieries; enfin, de la création de grands pâturages, les immenses
forêts de kaori du Dominion de Nouvelle-Zélande ont, en grande
partie, disparu. Mais, quand on fouille le sol dans certains districts
de la province septentrionale d'Auckland, on trouve les restes
fossiles des géants millénaires des anciennes forêts, ainsi que des
morceaux, variant de la grosseur d'un pois à celle d'un potiron,
de la résine exudée autrefois par ces conifères et maintenant
fossilisée après avoir été enfouie durant plusieurs milliers
(certains disent millions) d'années.
(1) Prononciation à la française.
L'AGRONOMIE COLONIALE. — Mai IG3I.
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