Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 53
Rileyi. Une heure après la majeure partie des scolytes a pénétré dans les trous déjà existants des grains de café et les autres ont commencé à attaquer les grains. Deux jours après fut ouvert un grain, tous les insectes furent trouvés morts, le troisième jour en ouvrant un autre grain on trouva de nombreux stephanoderes morts, le quatrième jour on ouvrit la troisième cerise : on y trouva quinze insectes morts et huit vivants pouvant à peine se mouvoir. Dans ces trois cerises deux tiers d'insectes sont morts en quatre jours. Dans la quatrième et la cinquième seulement un tiers étaient tués.
LJ Ó L'on a pulvérisé avec les spores du Botrytis stephanoderis seize stephanoderes vivants placés dans une chambre humide avec quelques grains de café. Trois jours après en examinant le café on a trouvé la couronne du grain attaquée et la perforation commencée, mais les insectes avaient eu à peine le temps de com- mencer leur attaque et étaient trouvés morts, la moitié de l'abdo- men en dehors de l'orifice de la galerie enveloppée de moisissure.
On a répété, au laboratoire, le même phénomène que dans la plantation : l'insecte infecté est incapable de terminer la perfo- ration.
Pour vérifier ce fait on a mis dans une chambre humide quelques grains de café infestés par le Stephanoderes et par le Botrytis. Le dernier se développe bien en produisant de nombreuses spores ; quant au Stephanoderes, on en a trouvé de morts dans tous les grains. Bien entendu, il est difficile de réaliser dans la nature une humidité aussi persistante que dans la chambre humide.
Les grains, les plus infestés, étaient noirs et humides. Les parasites morts enveloppés d'une moisissure, les larves et chry- salides mortes étaient d'une couleur brique sans moisissure.
Les essais de laboratoire vont être repris dans les plantations pour observer les effets du Botrytis sur le Stephanoderes dans un milieu naturel, pour étudier aussi la question de l'infection artifi- cielle par les spores de Botrytis et les conditions optima de cette infection. E. L.
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