Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1929 01 mai 1929
Description : 1929/05/01 (A18,N137)-1929/05/31. 1929/05/01 (A18,N137)-1929/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379152q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES BALAIS DE SORCIÈRE DU CACAOYER. 131
restés inefficaces. Nous devons spécifier que, si ces moyens sont
restés sans effet, c'est qu'ils s'attaquaient à une cause secondaire.
En voici la démonstration :
Cause de l'extension de la maladie et de l'anéantissement des plan-
tations de Surinam. — A notre avis, il n'y en a qu'une : les cacaoyers
se trouvaient dans des conditions physiologiques qui favorisèrent
le développement du Balai de Sorcière.
D'abord nous tenons à dire tout le plaisir que nous avons
éprouvé en apprenant que le distingué directeur du Jardin Bota-
nique de Surinam partageait notre manière de voir à ce sujet.
Nous en profitons pour exprimer au docteur Fernandez toute
notre gratitude pour son extrême obligeance à nous donner les
renseignements qui nous manquaient.
Dès notre arrivée en Guyane Hollandaise, en janvier 1927,
nous fûmes frappés par la disposition des cultures et plantations
qui rappellent en tous points les cultures en polders de Hol-
lande, les moulins à vent en moins.
Comme tous les petits peuples, les Hollandais ont de grandes
qualités de courage et de persévérance, mais ils sont aussi très
conservateurs.
Quelles furent les raisons qui les poussèrent à s'établir dans
les terres basses de leur colonie ?
Est-ce uniquement la fertilité de ces terres? Ou la tendance à
reproduire les méthodes culturales de la mère patrie? Ou même
la facilité d'accès de ces terres? Nous ne le croyons pas. Pour nous,
une seule raison a présidé à l'établissement de ces cultures en
terres basses et c'est une raison de sécurité.
En effet, les premiers colons hollandais s'installèrent sur des
terres hautes de leur colonie dans la région de la Judes Savana
(Savane des Juifs); mais, devant les fréquentes incursions des
Indiens de l'intérieur, ils abandonnèrent les terres hautes pour
se réfugier près du rivage. Là, un nouveau danger extérieur :
les fréquentes attaques des aventuriers des pays voisins obligèrent
les Hollandais à refluer dans la région intermédiaire, entre la mer
et la montagne. De là, l'origine de la capitale Paramaribo, autour
de laquelle s'étendirent bientôt d'immenses plantations.
Nous pensons que la culture en polders, si elle est excellente
9.
restés inefficaces. Nous devons spécifier que, si ces moyens sont
restés sans effet, c'est qu'ils s'attaquaient à une cause secondaire.
En voici la démonstration :
Cause de l'extension de la maladie et de l'anéantissement des plan-
tations de Surinam. — A notre avis, il n'y en a qu'une : les cacaoyers
se trouvaient dans des conditions physiologiques qui favorisèrent
le développement du Balai de Sorcière.
D'abord nous tenons à dire tout le plaisir que nous avons
éprouvé en apprenant que le distingué directeur du Jardin Bota-
nique de Surinam partageait notre manière de voir à ce sujet.
Nous en profitons pour exprimer au docteur Fernandez toute
notre gratitude pour son extrême obligeance à nous donner les
renseignements qui nous manquaient.
Dès notre arrivée en Guyane Hollandaise, en janvier 1927,
nous fûmes frappés par la disposition des cultures et plantations
qui rappellent en tous points les cultures en polders de Hol-
lande, les moulins à vent en moins.
Comme tous les petits peuples, les Hollandais ont de grandes
qualités de courage et de persévérance, mais ils sont aussi très
conservateurs.
Quelles furent les raisons qui les poussèrent à s'établir dans
les terres basses de leur colonie ?
Est-ce uniquement la fertilité de ces terres? Ou la tendance à
reproduire les méthodes culturales de la mère patrie? Ou même
la facilité d'accès de ces terres? Nous ne le croyons pas. Pour nous,
une seule raison a présidé à l'établissement de ces cultures en
terres basses et c'est une raison de sécurité.
En effet, les premiers colons hollandais s'installèrent sur des
terres hautes de leur colonie dans la région de la Judes Savana
(Savane des Juifs); mais, devant les fréquentes incursions des
Indiens de l'intérieur, ils abandonnèrent les terres hautes pour
se réfugier près du rivage. Là, un nouveau danger extérieur :
les fréquentes attaques des aventuriers des pays voisins obligèrent
les Hollandais à refluer dans la région intermédiaire, entre la mer
et la montagne. De là, l'origine de la capitale Paramaribo, autour
de laquelle s'étendirent bientôt d'immenses plantations.
Nous pensons que la culture en polders, si elle est excellente
9.
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