Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1929 01 mai 1929
Description : 1929/05/01 (A18,N137)-1929/05/31. 1929/05/01 (A18,N137)-1929/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379152q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 153
deux fois par an. Pour délivrer la fibre utilisable on la plonge
dans l'eau et on la traite comme chez nous le chanvre.
Dans la République du Libéria l'on cultive un palmier —
Palmera Raphia — qui donne une excellente fibre, connue sous
le nom « Piassava du Sénégal". Ce sont des feuilles de l'arbre,
qui fournissent la fibre; on la coupe, on le plonge dans l'eau,
on le traite également comme le chanvre.
On exporte, du Libéria, environ 4.000 tonnes de Piassava.
E. L.
L'ALEURITES FORDII (Euphorbiacées M).
C'est un arbre dont la semence donne une huile très imper-
méable à l'eau, et résistante à l'humidité; elle peut parfaitement
remplacer l'huile de lin pour la peinture des bâtiments et sur-
tout des navires.
Son pays d'origine et d'expansion est la Chine centrale, où
il est cultivé par les petits cultivateurs. Les essais de sa culture
en Floride, aux Etats-Unis, ont donné des résultats assez satis-
faisants : en 1927 l'on y cultivait 250.000 arbres sur mille
deux cents hectares.
En Chine, cet Aleurites supporte bien de petites gelées; on le
cultive sur les hauteurs d'environ 800 mètres; mais il
demande beaucoup d'eau, 85o millimètres de pluies au mini-
mum; il préfère un sol sablonneux, humide à un sol argileux.
On le multiplie par ses graines que l'on sème en lignes, à
une distance de 1 mètre; et de 2 0-30 centimètres sur les lignes,
à une profondeur de 5 centimètres. La germination est très lente,
3-8 semaines. Les jeunes plants sont repiqués en pleine terre
à une distance de 4 mètres l'un de l'autre et coupés jusqu'à une
hauteur de 35 centimètres. Comme plantes protectrices, l'on
sème, entre les lignes, des légumineuses.
(1) Tropenpjlanzer N 12, 1928.
deux fois par an. Pour délivrer la fibre utilisable on la plonge
dans l'eau et on la traite comme chez nous le chanvre.
Dans la République du Libéria l'on cultive un palmier —
Palmera Raphia — qui donne une excellente fibre, connue sous
le nom « Piassava du Sénégal". Ce sont des feuilles de l'arbre,
qui fournissent la fibre; on la coupe, on le plonge dans l'eau,
on le traite également comme le chanvre.
On exporte, du Libéria, environ 4.000 tonnes de Piassava.
E. L.
L'ALEURITES FORDII (Euphorbiacées M).
C'est un arbre dont la semence donne une huile très imper-
méable à l'eau, et résistante à l'humidité; elle peut parfaitement
remplacer l'huile de lin pour la peinture des bâtiments et sur-
tout des navires.
Son pays d'origine et d'expansion est la Chine centrale, où
il est cultivé par les petits cultivateurs. Les essais de sa culture
en Floride, aux Etats-Unis, ont donné des résultats assez satis-
faisants : en 1927 l'on y cultivait 250.000 arbres sur mille
deux cents hectares.
En Chine, cet Aleurites supporte bien de petites gelées; on le
cultive sur les hauteurs d'environ 800 mètres; mais il
demande beaucoup d'eau, 85o millimètres de pluies au mini-
mum; il préfère un sol sablonneux, humide à un sol argileux.
On le multiplie par ses graines que l'on sème en lignes, à
une distance de 1 mètre; et de 2 0-30 centimètres sur les lignes,
à une profondeur de 5 centimètres. La germination est très lente,
3-8 semaines. Les jeunes plants sont repiqués en pleine terre
à une distance de 4 mètres l'un de l'autre et coupés jusqu'à une
hauteur de 35 centimètres. Comme plantes protectrices, l'on
sème, entre les lignes, des légumineuses.
(1) Tropenpjlanzer N 12, 1928.
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