Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
150 VARIÉTÉS.
l'on en fait aussi des courroies pour les machines, et de la pâte pour fabriquer le papier.
La gaine des fleurs est employée, dans certaines localités, pour fabriquer une liqueur spiritueuse, ou une simple boisson, fermentée ou non, et c'est souvent pour cela que les fruits sont récoltés avant leur maturité.
A l'heure actuelle les produits des noix de coco les plus deman- dés sont : l'huile, le coprah, les tourteaux et les noix sèches.
Pendant la guerre l'on faisait un grand emploi de charbon de coco, pour les masques à gaz, et pour le raffinage de sucre.
Les liqueurs, préparées aux Philippines, avec la sève de la gaine des fleurs, sont tellement appréciées, que leur fabrica- tion est plus lucrative que la culture du cocotier pour le coprah.
La fabrication de l'huile de coprah importé revient plus cher que si on la fabriquait sur place, avec le coprah frais, parce que une proportion considérable de l'huile se perd en route, pendant le transport, sous l'influence de l'humidité, et de la nécessité de la raffiner, pour en éliminer toutes les impuretés.
D'autre part, il est difficile d'obtenir l'huile, de la chair fraîche, parce que l'on ne connaît pas une bonne méthode pour éliminer la protéine colloïdale de l'huile.
E. L.
CONSÉQUENCES DE LA PAUVRETÉ DES SOLS EN FER.
M. Paul Ad. Serre, Consul de France en Nouvelle-Zélande et cor- respondant de l'Institut National d'Agronomie Coloniale signale, dans un de ses rapports, le fait caractéristique suivant : Pendant plus de vingt ans, les fermiers de diverses régions volcaniques de l'île du nord de la Nouvelle-Zélande (Baie de Plenty, Rotorua, Taupo, Haut-Vaikato, etc.) se demandèrent quelle pouvait être la raison pour laquelle leurs vaches et mou- tons tombaient malades et mouraient apràs avoir passé de six
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