Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1929 01 mai 1929
Description : 1929/05/01 (A18,N137)-1929/05/31. 1929/05/01 (A18,N137)-1929/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379152q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
130 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Caractéristiques de la maladie. — En 1908, les planteurs de
Surinam virent apparaître une maladie qu'ils confondirent
d'abord avec le Black Rot des Anglais, ou pourriture noire. Il est
facile de distinguer les deux maladies : dans le Black Rot, le fruit
reste mou dans son ensemble, tandis que pour le Balai de Sor-
cière le fruit devient dur au point que, par la suite, les planteurs
désignèrent les fruits ainsi atteints du nom de fruits pétrifiés.
En coupant les cabosses par le milieu, on peut identifier sans
erreur possible celles atteintes par le Balai de Sorcière. Quand
les jeunes fruits sont atteints, ils montrent souvent une petite
tuméfaction, mais presque toujours seul l'œil exercé d'un plan-
teur expérimenté peut la distinguer. Quelquefois, la cabosse
arrive à sa dimension normale, mais elle présente alors une tache
décolorée qui plus tard, quand les tissus meurent, devient noire.
Dès le début, la moitié et plus des fruits d'un même arbre peuvent
être atteints.
Sur les branches, la maladie est encore plus nettement carac-
térisée. A ce sujet, le docteur Van Hall disait dans un congrès à
Trinitad, en 1905 : « Les branches sont affectées quand les
bourgeons paraissent; le résultat est une croissance hypertro-
phique, une tendance à la formation de nombreuses branches
latérales ou Balai de Sorciere".
Ces gourmands ne rappellent en rien un balai; ceux que nous
avons vus se composaient au maximum de trois petites branches
longues de 15 centimètres, réunies à la base au point d'attache
sur la branche de l'arbre. Mais, généralement, le gourmand est
double, ou souvent unique. Les branches de Balai de Sorcière por-
tent des feuilles semblables à celles normales, mais dans de nom-
breux cas, nous les avons trouvées plus effilées.
Si l'arbre est complètement formé, il peut vivre encore de
longues années, mais il faut abandonner toute idée de récolte.
Si l'arbre est encore jeune, deux à quatre années suffisent à le
faire périr.
Nous avons vu, à Surinam, d'immenses plantations de cacaoyers
dans lesquelles végètent de nombreux pieds, tous porteurs de
Balai de Sorcière.
Tous les moyens pour combattre le Balai de Sorcière sont
Caractéristiques de la maladie. — En 1908, les planteurs de
Surinam virent apparaître une maladie qu'ils confondirent
d'abord avec le Black Rot des Anglais, ou pourriture noire. Il est
facile de distinguer les deux maladies : dans le Black Rot, le fruit
reste mou dans son ensemble, tandis que pour le Balai de Sor-
cière le fruit devient dur au point que, par la suite, les planteurs
désignèrent les fruits ainsi atteints du nom de fruits pétrifiés.
En coupant les cabosses par le milieu, on peut identifier sans
erreur possible celles atteintes par le Balai de Sorcière. Quand
les jeunes fruits sont atteints, ils montrent souvent une petite
tuméfaction, mais presque toujours seul l'œil exercé d'un plan-
teur expérimenté peut la distinguer. Quelquefois, la cabosse
arrive à sa dimension normale, mais elle présente alors une tache
décolorée qui plus tard, quand les tissus meurent, devient noire.
Dès le début, la moitié et plus des fruits d'un même arbre peuvent
être atteints.
Sur les branches, la maladie est encore plus nettement carac-
térisée. A ce sujet, le docteur Van Hall disait dans un congrès à
Trinitad, en 1905 : « Les branches sont affectées quand les
bourgeons paraissent; le résultat est une croissance hypertro-
phique, une tendance à la formation de nombreuses branches
latérales ou Balai de Sorciere".
Ces gourmands ne rappellent en rien un balai; ceux que nous
avons vus se composaient au maximum de trois petites branches
longues de 15 centimètres, réunies à la base au point d'attache
sur la branche de l'arbre. Mais, généralement, le gourmand est
double, ou souvent unique. Les branches de Balai de Sorcière por-
tent des feuilles semblables à celles normales, mais dans de nom-
breux cas, nous les avons trouvées plus effilées.
Si l'arbre est complètement formé, il peut vivre encore de
longues années, mais il faut abandonner toute idée de récolte.
Si l'arbre est encore jeune, deux à quatre années suffisent à le
faire périr.
Nous avons vu, à Surinam, d'immenses plantations de cacaoyers
dans lesquelles végètent de nombreux pieds, tous porteurs de
Balai de Sorcière.
Tous les moyens pour combattre le Balai de Sorcière sont
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