Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
124 BIBLIOGRAPHIE.
Ne pouvant reproduire ici la belle préface de M. le D" Ch. Broquet, nous nous contenterons d'en citer les dernières lignes :
«Mais l'œuvre de Sir Ronald est loin d'être achevée. En 1933, pour lui permettre de la poursuivre, la reconnaissance publique, répondant à l'appel de noms éminents, a élevé, par souscription, à Putney Heath, à Londres, et remis aux mains du grand pionnier, un Institut de recherches et un hôpital de maladies tropicales.
Dans ces maisons de la science les travailleurs viendront dévoiler les problèmes qui restent encore à résoudre pour que les terres coloniales, débarrassées enfin du paludisme et des grandes maladies qui les dévastent, ne soient plus pour le Blanc un objet de crainte et pour l'indigène une source de misère et d'infortune."
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N° 160. — Conférence africaine de la fièvre jaune. (Dakar, avril 1928.) (1 volume de a83 pages avec photographies. Publications du Gouver- nement général de l'Afrique Occidentale française. Imprimerie militaire universelle L. Fournier, a64, boulevard Saint-Germain, Paris, 1928.) La conférence africaine intercoloniale de la fièvre jaune s'est réunie à Dakar du a3 au 3o avril 1938.
Les communications suivantes y ont été discutées : i° Dr Lasnet, La fièvre jaune au Sénégal en 1937; s* Dr Aitken, La fièvre jaune au Lagos en 1935 et 1936; 3° Dr Selwyn-Glarke, La fièvre jaune à Accra en 1937; 4° Dr Viala, La fièvre jaune au Togo en 1927.
A ces rapports, tous d'un grand intérêt, il faut ajouter le compte rendu des travaux de laboratoire ci-dessous indiqués, tous de grande valeur : i° Dr Beeuwkes, études récentes de laboratoires sur la fièvre jaune; a0 Docteurs Stokes, Bauer et Hudson, Transmission expérimentale de la fièvre jaune aux animaux de laboratoire; 3° Docteurs Mathis et Sellards, Expériences de transmission du Viins amaril au Macaeus rhésus.
Il faut souhaiter, très vivement, que la découverte des virus de la terrible maladie contre laquelle on est à peu près désarmé permette l'immunisation par un vaccin et la guérison par un sérum.
En attendant il est indispensable de continuer l'œuvre commencée pour réaliser ce qui a été fait à Rio de Janeiro et à la Havane. Pour cela n'hésitons pas à faire des sacrifices qui soient en rapport avec le dévouement des médecins coloniaux français et étrangers, car l'avenir de nos possessions de l'A. 0. F. est en jeu.
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