Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01 (A18,N135)-1929/03/31. 1929/03/01 (A18,N135)-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379150w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE RIZ SUR LA CÔTE OUEST DE MADAGASCAR. 69
l'emploi ont fait l'objet d'une étude complète dans Le Riz à
Madagascar.
Des instruments de ce genre sont fortement à conseiller pour
les rizières de la côte ouest.
Sur les rizières, et malgré tous les soins apportés au nivelle-
ment, il existe des trous ou cuvettes où le niveau de l'eau reste
plus élevé. Dans ces cuvettes la hauteur de l'eau étant trop
grande, la jeune plante étouffe; on constate ainsi des lacunes,
qui sont sans grande importance, mais qu'il est en tout cas facile
de combler, en faisant repiquer des plants de riz, par prélèvement
de plants sur les parties semées trop drues et en opérant la
transplantation seulement lorsque les plants sont assez hauts
pour que les feuilles dépassent le niveau de l'eau.
Le repiquage du riz est ainsi strictement limité à quelques
cuvettes ou petites parcelles de rizières.
Le repiquage nécessite une main-d'œuvre très abondante et
onéreuse. Elle fait presque toujours défaut au moment propice.
N'oublions pas, qu'à Madagascar, la population est très faible,
que la main-d'œuvre fait défaut. Il faut donc partout où la chose
est possible substituer la machine à la main-d'œuvre. En Amé-
rique le riz est presque entièrement cultivé et récolté mécanique-
ment avec un minimum de main-d'œuvre, ce qui n'empêche que
les riz des Carolines, de la Louisiane, de la Californie sont actuel-
lement les plus beaux du monde. Lorsque l'on compare du Caro-
line, du Honduras ou du Fancy Blue Rose tel qu'ils sont livrés sur
les quais du Havre avec du Saigon ou avec du Madagascar on est
bien obligé de reconnaître qu'il y a, entre les deux, la différence
du jour et de la nuit et que nos riz, à part quelques tonnes de
vary lava de Madagascar, ne sont que d'affreuses mixtures de
grains brisés, jaunes, opaques, de grains longs ou ronds, ou très
petits, à côté des riz américains homogènes et transparents,
comme un morceau de cristal.
Cependant, en Indo-Chine et à Madagascar, le riz est repiqué.
Que le riz repiqué produise plus c'est possible, mais ce n'est pas
absolument démontré; en tout cas, la production supplémentaire
si elle existe, ne compense certainement pas les frais occasionnes
par le salaire des repiqueurs. Les difficultés de se procurer en
temps voulu les femmes nécessaires étant très grandes.
l'emploi ont fait l'objet d'une étude complète dans Le Riz à
Madagascar.
Des instruments de ce genre sont fortement à conseiller pour
les rizières de la côte ouest.
Sur les rizières, et malgré tous les soins apportés au nivelle-
ment, il existe des trous ou cuvettes où le niveau de l'eau reste
plus élevé. Dans ces cuvettes la hauteur de l'eau étant trop
grande, la jeune plante étouffe; on constate ainsi des lacunes,
qui sont sans grande importance, mais qu'il est en tout cas facile
de combler, en faisant repiquer des plants de riz, par prélèvement
de plants sur les parties semées trop drues et en opérant la
transplantation seulement lorsque les plants sont assez hauts
pour que les feuilles dépassent le niveau de l'eau.
Le repiquage du riz est ainsi strictement limité à quelques
cuvettes ou petites parcelles de rizières.
Le repiquage nécessite une main-d'œuvre très abondante et
onéreuse. Elle fait presque toujours défaut au moment propice.
N'oublions pas, qu'à Madagascar, la population est très faible,
que la main-d'œuvre fait défaut. Il faut donc partout où la chose
est possible substituer la machine à la main-d'œuvre. En Amé-
rique le riz est presque entièrement cultivé et récolté mécanique-
ment avec un minimum de main-d'œuvre, ce qui n'empêche que
les riz des Carolines, de la Louisiane, de la Californie sont actuel-
lement les plus beaux du monde. Lorsque l'on compare du Caro-
line, du Honduras ou du Fancy Blue Rose tel qu'ils sont livrés sur
les quais du Havre avec du Saigon ou avec du Madagascar on est
bien obligé de reconnaître qu'il y a, entre les deux, la différence
du jour et de la nuit et que nos riz, à part quelques tonnes de
vary lava de Madagascar, ne sont que d'affreuses mixtures de
grains brisés, jaunes, opaques, de grains longs ou ronds, ou très
petits, à côté des riz américains homogènes et transparents,
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Cependant, en Indo-Chine et à Madagascar, le riz est repiqué.
Que le riz repiqué produise plus c'est possible, mais ce n'est pas
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