Presse et revues
32 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01 (A18,N135)-1929/03/31. 1929/03/01 (A18,N135)-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379150w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
66 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
charrues à bœufs, pour les motifs déjà indiqués, sont inutili-
sables. L'emploi du tracteur est trop onéreux; il faudrait des
tracteurs de 5o à 60 chevaux pour obtenir un bon résultat.
Les machines qui ont fait leur preuve, dans tous les pays
du monde, et qui sont maintenant à peu près les seules employées
en Afrique du Nord, pour les défoncements, sont les locomobiles
à vapeur avec treuil tirant des charrues polysocs.
Un groupe de labour composé de deux locomobiles et d'une
charrue polysoc à 5 socs peut labourer de 200 à 2 5o hectares
par mois. Un seul groupe peut donc défoncer un millier d'hec-
tares pendant la saison sèche.
Avec une charrue spéciale, il pourra creuser ses fossés d'irriga-
tion jusqu'à 1 mètre de profondeur. Les talus les digues des
rizières seront faits également avec la charrue polysocs et le
Chekers des Américains, sorte d'appareil dans le genre d'un
chasse-neige et qui relève la terre pour former les digues de
séparation des rizières.
Les grands perfectionnements apportés à la machine à vapeur,
en général, ont permis aux constructeurs d'établir des locomo-
biles de labour d'un poids relativement faible. Les anciennes
loco-treuils, qui pesaient 20 et 2 5 tonnes, sont aujourd'hui
remplacées par des modèles de 7 tonnes pour les machines de
50/70 chevaux et de 11 tonnes pour le type 70/100 chevaux.
Elles sont bien entendu automotrices et peuvent servir de
tracteur sur route. Elles peuvent circuler partout en saison
sèche sur les terres de la côte ouest, sauf peut-être sur les terres
basses des estuaires.
Pour l'établissement des rizières, le riz étant notre culture de
base, on procédera de la façon suivante :
Le sol, sur toute la surface de la propriété envisagée, sera
défoncé à 2 5 centimètres et parfaitement débarrassé des racines
d'arbres, des palmiers, etc. Ainsi défriché, et un sol arable con-
stitué, toutes les façons culturales que nous pouvons envisager
avec des instruments infiniment plus légers sont possibles avec
les tracteurs Renault ou Fordson par exemple.
On établira d'abord les canaux d'irrigation et de drainage
sur un profil soigneusement étudié. En suivant ce profit piqueté
sur le terrain, on creusera, partout où la chose sera possible,
charrues à bœufs, pour les motifs déjà indiqués, sont inutili-
sables. L'emploi du tracteur est trop onéreux; il faudrait des
tracteurs de 5o à 60 chevaux pour obtenir un bon résultat.
Les machines qui ont fait leur preuve, dans tous les pays
du monde, et qui sont maintenant à peu près les seules employées
en Afrique du Nord, pour les défoncements, sont les locomobiles
à vapeur avec treuil tirant des charrues polysocs.
Un groupe de labour composé de deux locomobiles et d'une
charrue polysoc à 5 socs peut labourer de 200 à 2 5o hectares
par mois. Un seul groupe peut donc défoncer un millier d'hec-
tares pendant la saison sèche.
Avec une charrue spéciale, il pourra creuser ses fossés d'irriga-
tion jusqu'à 1 mètre de profondeur. Les talus les digues des
rizières seront faits également avec la charrue polysocs et le
Chekers des Américains, sorte d'appareil dans le genre d'un
chasse-neige et qui relève la terre pour former les digues de
séparation des rizières.
Les grands perfectionnements apportés à la machine à vapeur,
en général, ont permis aux constructeurs d'établir des locomo-
biles de labour d'un poids relativement faible. Les anciennes
loco-treuils, qui pesaient 20 et 2 5 tonnes, sont aujourd'hui
remplacées par des modèles de 7 tonnes pour les machines de
50/70 chevaux et de 11 tonnes pour le type 70/100 chevaux.
Elles sont bien entendu automotrices et peuvent servir de
tracteur sur route. Elles peuvent circuler partout en saison
sèche sur les terres de la côte ouest, sauf peut-être sur les terres
basses des estuaires.
Pour l'établissement des rizières, le riz étant notre culture de
base, on procédera de la façon suivante :
Le sol, sur toute la surface de la propriété envisagée, sera
défoncé à 2 5 centimètres et parfaitement débarrassé des racines
d'arbres, des palmiers, etc. Ainsi défriché, et un sol arable con-
stitué, toutes les façons culturales que nous pouvons envisager
avec des instruments infiniment plus légers sont possibles avec
les tracteurs Renault ou Fordson par exemple.
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sur un profil soigneusement étudié. En suivant ce profit piqueté
sur le terrain, on creusera, partout où la chose sera possible,
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