Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1929 01 février 1929
Description : 1929/02/01 (A18,N134)-1929/02/28. 1929/02/01 (A18,N134)-1929/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63791497
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE RIZ SUR LA CÔTE OUEST DE MADAGASCAR. 43
productif que le vary madinika, aussi rustique et de qualité infini-
ment supérieure. On produirait ainsi, sur les terres de vary jeby
un bon riz courant, qui serait très apprécié sur le marché
local et les pays voisins de Madagascar.
Je ne pense pas que, pour l'instant tout au moins, sur une
grande partie des terres de vary jeby, on puisse songer à cultiver
des riz de luxe genre vary lava. Ces variétés doivent pour le
moment être réservées aux cultures de vary asara, en saison
des pluies. Néanmoins un essai pourrait être tenté sur certaines
terres de vary jeby, celles en particulier dont il a été question,
qui sont situées à proximité de collines calcaires, et étant suffi-
samment élevées au-dessus des fleuves, ne sont inondées que
quelques jours par an. Ces terres, nous l'avons montré, sont
très fertiles et pourront sans doute recevoir des semences de
variétés de luxe.
En tout cas, il ne faut pas perdre de vue qu'il existe, à Mada-
gascar, un marché local qui alimente, en riz, la population de
l'île et les pays voisins : la Réunion, Maurice, les Comores, etc.,
il y a donc un débouché pour du riz type Saïgon, qui est
pour le moment l'objet d'une grosse importation, en particulier
à la Réunion. Il est hors de doute que nos riz de Madagascar, cul-
tivés, comme il vient d'être dit, auront toujours la préférence
en raison de leur bon goût le jour où leur présentation sera
égale à celle du Saïgon. Comme nous devons, avant tout, faire
quelque chose de pratique et ne pas vouloir bouleverser tout
du premier coup, faisons donc du riz courant, de culture facile
sur les terres basses de qualité médiocre, n'inventons rien,
perfectionnons seulement ce qui existe, et de ces perfectionne-
ments naîtront des nouveautés.
Le riz de saison des pluies sur les terres de vary asara est très beau,
très transparent. Il n'est cependant l'objet d'aucun soin spécial
de la part des indigènes, qui ne traitent pas mieux cette culture
que celle du vary jeby. Il y a donc certitude de faire au moins
aussi bien et certainement encore mieux en employant les pro-
cédés rationnels de culture. Par contre le vary jeby est chez les
indigènes très défectueux. Des améliorations peuvent être obte-
nues, c'est certain, mais dans quelle proportion? C'est le secret
de l'avenir. Les difficultés à vaincre sont très grandes ne l'ou-
h.
productif que le vary madinika, aussi rustique et de qualité infini-
ment supérieure. On produirait ainsi, sur les terres de vary jeby
un bon riz courant, qui serait très apprécié sur le marché
local et les pays voisins de Madagascar.
Je ne pense pas que, pour l'instant tout au moins, sur une
grande partie des terres de vary jeby, on puisse songer à cultiver
des riz de luxe genre vary lava. Ces variétés doivent pour le
moment être réservées aux cultures de vary asara, en saison
des pluies. Néanmoins un essai pourrait être tenté sur certaines
terres de vary jeby, celles en particulier dont il a été question,
qui sont situées à proximité de collines calcaires, et étant suffi-
samment élevées au-dessus des fleuves, ne sont inondées que
quelques jours par an. Ces terres, nous l'avons montré, sont
très fertiles et pourront sans doute recevoir des semences de
variétés de luxe.
En tout cas, il ne faut pas perdre de vue qu'il existe, à Mada-
gascar, un marché local qui alimente, en riz, la population de
l'île et les pays voisins : la Réunion, Maurice, les Comores, etc.,
il y a donc un débouché pour du riz type Saïgon, qui est
pour le moment l'objet d'une grosse importation, en particulier
à la Réunion. Il est hors de doute que nos riz de Madagascar, cul-
tivés, comme il vient d'être dit, auront toujours la préférence
en raison de leur bon goût le jour où leur présentation sera
égale à celle du Saïgon. Comme nous devons, avant tout, faire
quelque chose de pratique et ne pas vouloir bouleverser tout
du premier coup, faisons donc du riz courant, de culture facile
sur les terres basses de qualité médiocre, n'inventons rien,
perfectionnons seulement ce qui existe, et de ces perfectionne-
ments naîtront des nouveautés.
Le riz de saison des pluies sur les terres de vary asara est très beau,
très transparent. Il n'est cependant l'objet d'aucun soin spécial
de la part des indigènes, qui ne traitent pas mieux cette culture
que celle du vary jeby. Il y a donc certitude de faire au moins
aussi bien et certainement encore mieux en employant les pro-
cédés rationnels de culture. Par contre le vary jeby est chez les
indigènes très défectueux. Des améliorations peuvent être obte-
nues, c'est certain, mais dans quelle proportion? C'est le secret
de l'avenir. Les difficultés à vaincre sont très grandes ne l'ou-
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