Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A18,N133)-1929/01/31. 1929/01/01 (A18,N133)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379148t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages.- .......... Page(s) .......... 1
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- BIBLIOGRAPHIE: Ray. C. P. BOONE: Rendements du Cacao et du Café (C.C.) - Ch. RIVIÈRE: Traité pratique d'agriculture pour le nord de l'
(C. C.). - GRAFFIGNY: Les Industries du Caoutchouc (C. C.). - Le Con Colonies (C. C.)
- .......... Page(s) .......... 29
16 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
de Madagascar ou Bostriche du caféier est un petit Coléoptère
Scolytide, Xyleborus cofleae Wurth, signalé à Java en 1908 par
M. le docteur Wurth et à la même époque sur coffea arabica des
plantations de Pha-Ly au Tonkin par MM. Capus et Boutan.
Voici d'après les observations que nous avons pu faire sur
place la description et la biologie de l'insecte. L'insecte adulte
mesure de 1 millimètre à 1 millimètre et demi de long; la cou-
leur de son corps varie du jaune brun clair lorsqu'il est jeune
au brun noirâtre lorsqu'il est plus âgé. Le corps a la forme
trapue de la plupart des Scolytides, est cylindrique avec un
pronotum très développé, atteignant le tiers de la longueur
totale du corps. Ce pronotum, densément ponctué et bombé,
cache complètement la tête qui est rétractile et fixée sur le
thorax suivant un angle droit. La partie postérieure de l'ab-
domen est munie de longs poils roux, les antennes sont courtes,
de dix articles, le dernier en forme de massue. Les pattes sont
courtes et robustes, les cuisses et les jambes étant fortement
dilatées. La larve est blanche, apode et se présente le plus souvent
avec une forme recourbée en arc de cercle. La nymphe est blanche
aussi. Le cycle évolutif de l'insecte semble se passer presque entiè-
rement dans l'intérieur des galeries creusées dans les jeunes ra-
meaux de Caféier. Après l'accouplement, la femelle, qui seule accom-
plit le travail de forage, pénètre dans un rameau et creuse une galerie
étroite à peine plus large que le corps du Scolyte, rectiligne et
perpendiculaire à l'axe du rameau; cette galerie traverse l'écorce
et le bois et pénètre jusque dans la moelle. A cet endroit la galerie
change brusquement de direction et se continue dans le tissu
médullaire sous forme d'une galerie plus large mais dont la
longueur ne dépasse pas en général 35 millimètres. C'est dans
la galerie aussi creusée que la femelle pond ses œufs. Les œufs
pondus sont en nombre variable mais le plus souvent compris
entre trente et soixante. La ponte faite, la femelle meurt en se
plaçant de telle façon, à l'entrée de la galerie, l'abdomen tourné
vers l'extérieur, qu'elle en obture presque entièrement l'entrée
et semble ainsi protéger en quelque sorte le développement
de sa progéniture contre l'incursion d'insectes prédateurs.
Peu de temps après la ponte, les larves éclosent et commencent
à ronger la moelle des rameaux et à se nourrir des champignons
de Madagascar ou Bostriche du caféier est un petit Coléoptère
Scolytide, Xyleborus cofleae Wurth, signalé à Java en 1908 par
M. le docteur Wurth et à la même époque sur coffea arabica des
plantations de Pha-Ly au Tonkin par MM. Capus et Boutan.
Voici d'après les observations que nous avons pu faire sur
place la description et la biologie de l'insecte. L'insecte adulte
mesure de 1 millimètre à 1 millimètre et demi de long; la cou-
leur de son corps varie du jaune brun clair lorsqu'il est jeune
au brun noirâtre lorsqu'il est plus âgé. Le corps a la forme
trapue de la plupart des Scolytides, est cylindrique avec un
pronotum très développé, atteignant le tiers de la longueur
totale du corps. Ce pronotum, densément ponctué et bombé,
cache complètement la tête qui est rétractile et fixée sur le
thorax suivant un angle droit. La partie postérieure de l'ab-
domen est munie de longs poils roux, les antennes sont courtes,
de dix articles, le dernier en forme de massue. Les pattes sont
courtes et robustes, les cuisses et les jambes étant fortement
dilatées. La larve est blanche, apode et se présente le plus souvent
avec une forme recourbée en arc de cercle. La nymphe est blanche
aussi. Le cycle évolutif de l'insecte semble se passer presque entiè-
rement dans l'intérieur des galeries creusées dans les jeunes ra-
meaux de Caféier. Après l'accouplement, la femelle, qui seule accom-
plit le travail de forage, pénètre dans un rameau et creuse une galerie
étroite à peine plus large que le corps du Scolyte, rectiligne et
perpendiculaire à l'axe du rameau; cette galerie traverse l'écorce
et le bois et pénètre jusque dans la moelle. A cet endroit la galerie
change brusquement de direction et se continue dans le tissu
médullaire sous forme d'une galerie plus large mais dont la
longueur ne dépasse pas en général 35 millimètres. C'est dans
la galerie aussi creusée que la femelle pond ses œufs. Les œufs
pondus sont en nombre variable mais le plus souvent compris
entre trente et soixante. La ponte faite, la femelle meurt en se
plaçant de telle façon, à l'entrée de la galerie, l'abdomen tourné
vers l'extérieur, qu'elle en obture presque entièrement l'entrée
et semble ainsi protéger en quelque sorte le développement
de sa progéniture contre l'incursion d'insectes prédateurs.
Peu de temps après la ponte, les larves éclosent et commencent
à ronger la moelle des rameaux et à se nourrir des champignons
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