Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
F TFO 89 — MAI 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 149
rateur, le produit de leur culture, tels qu'ils
peuvent le transformer sur place.
Dans le Tonkin, la vallée de la Rivière
Noire, où la ramie se trouve en abondance
à l'état spontané, pourrait devenir un centre
important de production. M. HAUTEFEUILLE,
a entrepris dans cette région des essais
intéressants (1).
D'autres essais ont déjà été entrepris, par
des Européens à diverses époques, en d'autres
points du Tonkin, à Croix-Cuveliep(prov. de
Bac Giang), à Phu-Doan (prov. de Hung-
Hoa), à Késo (prov. de Hanam) et à Son Cot
(prov. de Phu-Liên). Mais ils ont été aban-
donnés, probablement à cause du peu de
qualité marchande du produit obtenu par
le travail sur place des écorces.
Dernièrement M. SIMONET, ancien agent
de la maison SAINT FRÈRES, de Paris avai-t
installé dans la banlieue de Hanoï, une
petite plantation d'environ 2 hectares qui
- s'annonçait bien. Sa mort a interrompu
ses essais..
En Annam on peut relever dans les deux
importantes provinces du Nord, Than-Hoa
et Nghê-Án, une production locale relative-
ment abondante, servant surtout à la fabri-
cation des filets de pêche et des palanquins.
Il se produit même du Nghê-An, par le port
do Vinh, et la frontière commune, une lé-
gère exportation vers la province plus mé-
ridionale de Ha-Tinh.
Les provinces suivantes sont moins pro-
ductrices, et il faut arriver dans la partie
centrale dé l'Annam, pour retrouver un
nouveau milieu de ,culture. Les provinces
de Phu-Yên et de Quang-Nam, surtout cette
dernière qui exporte une partie de ses pro-
duits dans' le Binh-Dinh, sont à signaler
plus particulièrement.
Dans les provinces du Sud de l'Annam,
une notable partie de la production provient
des hautes régions, occupées par les Moïs,
(1) llien,de substantiel encore à rapporter sur ce début.
- N. D.-b R.
et le peu de ramie qu'ils ne consomment
pas eux-mêmes s'écoule sur le marché de
Nha-Trang.
En Cochinchine, la ramie est surtout
cultivée dans la province de Baria, où l'on
trouve un assez grand nombre de champs,
mais tous de très faible superficie. Ce sont
surtout les MoTs qui se livrent i cette cul-
ture (1).
Au Laos, le principal centre se trouve
dans la province de Stung-Treng, dont
l'exportation en 1903 aura atteint d'après
le Commissaire du Gouvernement envi-
ron 13 tonnes à destination de la Cochin- -
chine. C'est le mouvement local le plus im-'
portant que nous connaissions. Le plateau
des Bolovens produit aussi une certaine
- quantité de ramie.
Ce rapide examen montre donc bien que
la culture de la ramie pourrait être déve-
loppée dans plusieurs parties de l'indo-
Chine, où elle existe déjà à l'état rudimen
taire. La Direction de l'Agriculture* des
Forêts et du Commerce pénétrée de l'impor-
tance de cette question se propose del'étudier,
dans ses stations expérimentales ; mais elle
ne pourra guère se prononcer que sur le
- choix des variétés à cultiver et sur les pro-
cédés de culture. '-
On peut conclure de ce qui précède que si
les cultivateurs européens et indigènes de
la colonie avaient la certitude _de vendre à
des prix rémunérateurs de leur travail, tou-
tes les quantités qu'ils présenteraient au
marché, la production de la ramie en Inao-
Chine se développerait rapidement.
(1) M. J. KAIWELÉS nous signale à ce propos que dans
- la vallée du Song-Hin, Af. BOUJART a planté 20 hectares
de ramie et en tire a à 6 coupes par an, le produit lui
est acheté par les Moïs. Que d'are part, à Baria, il
existe une exploitation de plus de 25 "hectares soutenue
par une manufacture française bien connue parmi1 les
ramtstes. Comment se fait-il que l'enquête officielle ne
fasse point mention de ces deux affaires si intéressantes ?
Nous serons très reconnaissants 'de tout renseignement
que nos lecteurs voudront bien nous communiquer sur -
elles. — N. D. L R..
rateur, le produit de leur culture, tels qu'ils
peuvent le transformer sur place.
Dans le Tonkin, la vallée de la Rivière
Noire, où la ramie se trouve en abondance
à l'état spontané, pourrait devenir un centre
important de production. M. HAUTEFEUILLE,
a entrepris dans cette région des essais
intéressants (1).
D'autres essais ont déjà été entrepris, par
des Européens à diverses époques, en d'autres
points du Tonkin, à Croix-Cuveliep(prov. de
Bac Giang), à Phu-Doan (prov. de Hung-
Hoa), à Késo (prov. de Hanam) et à Son Cot
(prov. de Phu-Liên). Mais ils ont été aban-
donnés, probablement à cause du peu de
qualité marchande du produit obtenu par
le travail sur place des écorces.
Dernièrement M. SIMONET, ancien agent
de la maison SAINT FRÈRES, de Paris avai-t
installé dans la banlieue de Hanoï, une
petite plantation d'environ 2 hectares qui
- s'annonçait bien. Sa mort a interrompu
ses essais..
En Annam on peut relever dans les deux
importantes provinces du Nord, Than-Hoa
et Nghê-Án, une production locale relative-
ment abondante, servant surtout à la fabri-
cation des filets de pêche et des palanquins.
Il se produit même du Nghê-An, par le port
do Vinh, et la frontière commune, une lé-
gère exportation vers la province plus mé-
ridionale de Ha-Tinh.
Les provinces suivantes sont moins pro-
ductrices, et il faut arriver dans la partie
centrale dé l'Annam, pour retrouver un
nouveau milieu de ,culture. Les provinces
de Phu-Yên et de Quang-Nam, surtout cette
dernière qui exporte une partie de ses pro-
duits dans' le Binh-Dinh, sont à signaler
plus particulièrement.
Dans les provinces du Sud de l'Annam,
une notable partie de la production provient
des hautes régions, occupées par les Moïs,
(1) llien,de substantiel encore à rapporter sur ce début.
- N. D.-b R.
et le peu de ramie qu'ils ne consomment
pas eux-mêmes s'écoule sur le marché de
Nha-Trang.
En Cochinchine, la ramie est surtout
cultivée dans la province de Baria, où l'on
trouve un assez grand nombre de champs,
mais tous de très faible superficie. Ce sont
surtout les MoTs qui se livrent i cette cul-
ture (1).
Au Laos, le principal centre se trouve
dans la province de Stung-Treng, dont
l'exportation en 1903 aura atteint d'après
le Commissaire du Gouvernement envi-
ron 13 tonnes à destination de la Cochin- -
chine. C'est le mouvement local le plus im-'
portant que nous connaissions. Le plateau
des Bolovens produit aussi une certaine
- quantité de ramie.
Ce rapide examen montre donc bien que
la culture de la ramie pourrait être déve-
loppée dans plusieurs parties de l'indo-
Chine, où elle existe déjà à l'état rudimen
taire. La Direction de l'Agriculture* des
Forêts et du Commerce pénétrée de l'impor-
tance de cette question se propose del'étudier,
dans ses stations expérimentales ; mais elle
ne pourra guère se prononcer que sur le
- choix des variétés à cultiver et sur les pro-
cédés de culture. '-
On peut conclure de ce qui précède que si
les cultivateurs européens et indigènes de
la colonie avaient la certitude _de vendre à
des prix rémunérateurs de leur travail, tou-
tes les quantités qu'ils présenteraient au
marché, la production de la ramie en Inao-
Chine se développerait rapidement.
(1) M. J. KAIWELÉS nous signale à ce propos que dans
- la vallée du Song-Hin, Af. BOUJART a planté 20 hectares
de ramie et en tire a à 6 coupes par an, le produit lui
est acheté par les Moïs. Que d'are part, à Baria, il
existe une exploitation de plus de 25 "hectares soutenue
par une manufacture française bien connue parmi1 les
ramtstes. Comment se fait-il que l'enquête officielle ne
fasse point mention de ces deux affaires si intéressantes ?
Nous serons très reconnaissants 'de tout renseignement
que nos lecteurs voudront bien nous communiquer sur -
elles. — N. D. L R..
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 21/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378379r/f21.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378379r/f21.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378379r/f21.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378379r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378379r
Facebook
Twitter