Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
118 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 59 — MAI 190G
près aux lianes occupent des surfaces im-
portantes. »
« En Casamance, le Céara donne un
fort rendement dès la sixième année ; un
Céara de 6 ans donne au moins en moyenne
150 grammes de caoutchouc par an. Les
spécimens bien préparés ont atteint 10 francs
le kilo.».
En Guinée, on a tenté plus spécialement
la culture de L'Hevea et du Castilloa; au
Dahomey, celle du Funiumia (Kickxia).
Le Rapport énumère et caractérise, région
par région, les peuplements et plantations
d'essai constitués par les soins de l'Adminis-
tration: il y en a 3 pages pour la Guinée,
1 p. pour les Haut-Sénégal et Niger, 1 p. 1/2
pour la Côte d'Ivoire, 1/2 p. pour le Daho-
mey, 1 p. pour la Casamance. Nous avons
donné plus haut le total général indiqué
dans le Rapport: près de 1.500.000 plantes
établies ou en pépinière. Nous n'avons pas
eu la patience de faire la récapitulation par
espèces.
Il nous reste à dire un mot de quelques
chapitres que nous n'avons pas eu l'occasion
de mentionner du tout dans ce qui précède
ou dont nous n'avons pas assez indiqué l'in-
térêt.
L'étude de la qualité commerciale des sor-
tes de caoutchouc ouest-africaines et l'exposé
des moyens employés pour réprimer la
fraude, paraissent très complets (pp. 8 à 18).
La législation concernant la conservation
des peuplements existants, la mise en dé-
fense des épuisés, la constitution de nou-
veaux, occupent 4 pp. Enfin, 2 pages sont
consacrées aux Ecoles de Caoutchouc dont
le fonctionnement au Soudan (Haut-Sénégal
et Niger) a fait l'objet d'une note dans notre
n° 57. Un enseignement pratique analogue
a été institué à la Côte d'Ivoire et M. HENRY
estime qu'il y a lieu d'en généraliser la mé-
thode dès à présent aux autres colonies ; ce
devra être, dit-il, l'une des premières préoc-
cupations du service de l'Agriculture au
Dahomey et en Guinée.
La Ramie en Indo-Chine
Résultais de l'enquête officielle. — Annotation de M. JULES KARpELÈs
A la suite d'une enquête faite sur la demande
de quelques industriels métropolitains, le gou-
vernement général de l'Indo-Chine est arrivé
aux conclusions suivantes qui sont communi-
quées, en date du 16 novembre 1905, au
« Bulletin dé Renseignements coloniaux » du
16 janvier 1906, par son correspondant de
Hanoï. (A rapprocher de la note de M. LÉON
HAUTEFEUILLE sur le même sujet, que nous
avons publiée dans notre n° 37).
« La ramie (sous cette dénomination il
faut comprendre toutes les plantes textiles
indo-chinoises réunies dans le genre Bœh-
meria) pousse à l'état spontané, dans pres-
que tous les climats de l'Indo-Chine. La
langue annamite le désigne sous le nom de
GAI, qui sert aussi à désigner le chanvre,
mais sur un ton différent. Cette unité de
nom, pour deux plantes très différentes,
montre bien que les indigènes ont été sur-
tout frappés par leur côté commun, la pro-
duction de fibres textiles.
La ramie est très peu cultivée en Indo-
Chine, quoiqu'on puisse citer des cultures
indigènes de cette plante dans toutes les
parties de la colonie. Mais elles sont dis-
persées dans un grand nombre de villages,
où elles n'occupent que.des superficies rela-
tivement faibles. Les rares indigènes qui en
font une culture suivie n'alimentent qu'une
industrie familiale ou locale, qui ne se tra-
duit par aucune exportation. Les produits
indigènes fabriqués avec la fibre de ramie
sont surtout des fils à coudre, des filets de
pêche, des hamacs ; peu de cordages et très
peu de tissus.
Mais du fait que cette culture se rencon-
tre un peu partout, en Indo-Chine, pour
ainsi dire à l'état de germe, on peutconclure
qu'elle se développerait rapidement, dans
un grand nombre de centres, si les indigè-
nes trouvaient à écouler à un prix rémuné-
près aux lianes occupent des surfaces im-
portantes. »
« En Casamance, le Céara donne un
fort rendement dès la sixième année ; un
Céara de 6 ans donne au moins en moyenne
150 grammes de caoutchouc par an. Les
spécimens bien préparés ont atteint 10 francs
le kilo.».
En Guinée, on a tenté plus spécialement
la culture de L'Hevea et du Castilloa; au
Dahomey, celle du Funiumia (Kickxia).
Le Rapport énumère et caractérise, région
par région, les peuplements et plantations
d'essai constitués par les soins de l'Adminis-
tration: il y en a 3 pages pour la Guinée,
1 p. pour les Haut-Sénégal et Niger, 1 p. 1/2
pour la Côte d'Ivoire, 1/2 p. pour le Daho-
mey, 1 p. pour la Casamance. Nous avons
donné plus haut le total général indiqué
dans le Rapport: près de 1.500.000 plantes
établies ou en pépinière. Nous n'avons pas
eu la patience de faire la récapitulation par
espèces.
Il nous reste à dire un mot de quelques
chapitres que nous n'avons pas eu l'occasion
de mentionner du tout dans ce qui précède
ou dont nous n'avons pas assez indiqué l'in-
térêt.
L'étude de la qualité commerciale des sor-
tes de caoutchouc ouest-africaines et l'exposé
des moyens employés pour réprimer la
fraude, paraissent très complets (pp. 8 à 18).
La législation concernant la conservation
des peuplements existants, la mise en dé-
fense des épuisés, la constitution de nou-
veaux, occupent 4 pp. Enfin, 2 pages sont
consacrées aux Ecoles de Caoutchouc dont
le fonctionnement au Soudan (Haut-Sénégal
et Niger) a fait l'objet d'une note dans notre
n° 57. Un enseignement pratique analogue
a été institué à la Côte d'Ivoire et M. HENRY
estime qu'il y a lieu d'en généraliser la mé-
thode dès à présent aux autres colonies ; ce
devra être, dit-il, l'une des premières préoc-
cupations du service de l'Agriculture au
Dahomey et en Guinée.
La Ramie en Indo-Chine
Résultais de l'enquête officielle. — Annotation de M. JULES KARpELÈs
A la suite d'une enquête faite sur la demande
de quelques industriels métropolitains, le gou-
vernement général de l'Indo-Chine est arrivé
aux conclusions suivantes qui sont communi-
quées, en date du 16 novembre 1905, au
« Bulletin dé Renseignements coloniaux » du
16 janvier 1906, par son correspondant de
Hanoï. (A rapprocher de la note de M. LÉON
HAUTEFEUILLE sur le même sujet, que nous
avons publiée dans notre n° 37).
« La ramie (sous cette dénomination il
faut comprendre toutes les plantes textiles
indo-chinoises réunies dans le genre Bœh-
meria) pousse à l'état spontané, dans pres-
que tous les climats de l'Indo-Chine. La
langue annamite le désigne sous le nom de
GAI, qui sert aussi à désigner le chanvre,
mais sur un ton différent. Cette unité de
nom, pour deux plantes très différentes,
montre bien que les indigènes ont été sur-
tout frappés par leur côté commun, la pro-
duction de fibres textiles.
La ramie est très peu cultivée en Indo-
Chine, quoiqu'on puisse citer des cultures
indigènes de cette plante dans toutes les
parties de la colonie. Mais elles sont dis-
persées dans un grand nombre de villages,
où elles n'occupent que.des superficies rela-
tivement faibles. Les rares indigènes qui en
font une culture suivie n'alimentent qu'une
industrie familiale ou locale, qui ne se tra-
duit par aucune exportation. Les produits
indigènes fabriqués avec la fibre de ramie
sont surtout des fils à coudre, des filets de
pêche, des hamacs ; peu de cordages et très
peu de tissus.
Mais du fait que cette culture se rencon-
tre un peu partout, en Indo-Chine, pour
ainsi dire à l'état de germe, on peutconclure
qu'elle se développerait rapidement, dans
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