Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1906 31 mars 1906
Description : 1906/03/31 (A6,N57). 1906/03/31 (A6,N57).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378377x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 87
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- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1093=1111. Principaux sujets traités:
- Arachide. Vanille. Gomme arabique. Coton. Caoutchouc. Palmier à huile. Riz. Poivre. Santal. Coleus comestibles. - Cultures et produits des Colonies françaises, de l'Argentine, du Brésil, de Porto-Rico, de l'Afrique anglaise (occidentale, orientale, Transwaal). - Domestication du zèbre. - Exploitation des agaves dans l'Inde. - Les matières premières de la caoutchouterie (Manuel du fabricant). - L'Hevea en Extrême - Orient (Johnson). - Manuel du chimiste de sucrerie. - La sucrerie mondiale (Paasche). Dendrologie (Hortus Vilmoreanus). - Périodicité foliaire des arbres tropicaux (Wrigth). - Sériciculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 74
No 57 t— MARS 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 83
La grande consommation, à Paris, dure
de novembre à mai. Pour être sûr, à la Gua-
deloupe, de pouvoir livrer pendant toute
cette période, il faudra disposer d'irriga-
tions; car il se produit quelquefois des pé-
riodes de sécheresse assez intense, et juste-
ment de janvier à mai, lorsque la consom-
mation bat son plein.
Les régions de l'île répondant le mieux aux -
conditions que nécessite la culture de la ba-
nane d'exportation, sont, d'après l'auteur :
les Trois-Rivières, Capesterre, puis Petit-
Bourg, le Lamentin et Sainte-Rose. La Grande-
Terre serait moins propice, l'irrigation ne
pouvant s'y faire qu'au moyen de puits.
L'ensemble des surfaces susceptibles d'être
cultivées immédiatement, serait de 4000
hectares environ; de quoi ajouter un ap-
point très sérieux aux revenus de l'île.
Le sol volcanique de la Guadeloupe est
relativement pauvre, il ne contient que très
peu d'acide phosphorique et presque pas de
chaux et ne saurait produire de fortes ré-
coltes de bananes sans fumure. M. DE SAU-
MERY entre en des considérations fort dé-
taillées à ce sujet; retenons-en, que l'excès
de fumure produit des régimes trop déve-
loppés, aqueux et sans finesse.
Dans les immenses bananeraies de. la
Bocca del Toro (Amérique centrale), culti-
vées avec peu de soins, on n'obtient qu'une
récolte et demie par an. Aux Canaries (cul-
ture intensive), le premier régime apparaît
au bout d'une année; dans les terres plus
fertiles et particulièrement bien irriguées,
il suffit même de 10 mois, et en ménageant
judicieusement les rejeton g, on arrive à 2 1/2
et jusqu'à 3 récoltes par an.
M. DE SAUMERY note, à ce propos, qu'à
l'exemple des cultivateurs de Java et de Bahia
(v. « J. d'A. T. », 1903, pp. 213, 251, 349), les
gens de la Guadeloupe croient que les reje-
tons provenant de plants n'ayant pas encore
fructifié, sont stériles. MM. TEISSONNIER
(Guinée, v. « J. d'A. T. » no 26), et Esmenjaud
(Guatémala, v. « J. d'A. T. » no-46) ont déjà
réfuté par des faits cette superstition, dans
nos colonnes. M. DE SAUMERY là rejette à
son tour, en se basant sur ce qu'il a vu dans
.les grandes plantations de l'Amérique cen-
trale et à la Jamaïque. Pour que la même
idée se retrouve ainsi au Brésil, dans l'Inde
Néerlandaise, aux Antilles, il faut bien,
cependant, que quelque phénomène réel,—
mal interprété, admettons-le, — y ait donné
naissance. Il y aurait là une enq uête inté-
ressante à faire, pour un savant bien pré-
paré.
Quelques mots encore, sur la banane
sèche : En se basant sur les résultats de
l'expérience à laquelle nous avons assisté
ensemble au dépôt de MM. MAYFARTH & C'e,
M. DE SAUMERY calcule le prix de revient du
kilogramme de bananes sèches, à un peu
moins de 50 centimes; or, les belles figues
de Smyrne, emballées en petites boîtes, se
vendent entre 65 et 70 fr. les 100 kg. pour
Paris, et celles de Bougie ou de Cosenza, de
35 à 40 fr.
La concurrence ne se présente donc pas,
— pour le moment, du moins, — sous des
aUtllpices très encourageants.
Situation de la Vanille à Maurice.
M. G.. W. CHAMNEY, Consul des Pays-Bas
à l'Ile Maurice, rapporte (« Indische Mer-
cuur », 19 décembre 1905) que la culture de
la vanille est menacée de disparition par
suite de la baisse des prix, qui a atteint près
de 50 o et est due principalement, selon
le consul, « à la grande production du
Mexique et aux approvisionnements ines-
pérés arrivés des Iles Comores ».
La production annuelle de l'Ile Maurice
oscille entre 3 et 5.000 tonnes. Nous avons
publié, dans le temps, différentes notes pré-
cisant le caractère de la culture de la va-
nille dans la colonie.
La grande consommation, à Paris, dure
de novembre à mai. Pour être sûr, à la Gua-
deloupe, de pouvoir livrer pendant toute
cette période, il faudra disposer d'irriga-
tions; car il se produit quelquefois des pé-
riodes de sécheresse assez intense, et juste-
ment de janvier à mai, lorsque la consom-
mation bat son plein.
Les régions de l'île répondant le mieux aux -
conditions que nécessite la culture de la ba-
nane d'exportation, sont, d'après l'auteur :
les Trois-Rivières, Capesterre, puis Petit-
Bourg, le Lamentin et Sainte-Rose. La Grande-
Terre serait moins propice, l'irrigation ne
pouvant s'y faire qu'au moyen de puits.
L'ensemble des surfaces susceptibles d'être
cultivées immédiatement, serait de 4000
hectares environ; de quoi ajouter un ap-
point très sérieux aux revenus de l'île.
Le sol volcanique de la Guadeloupe est
relativement pauvre, il ne contient que très
peu d'acide phosphorique et presque pas de
chaux et ne saurait produire de fortes ré-
coltes de bananes sans fumure. M. DE SAU-
MERY entre en des considérations fort dé-
taillées à ce sujet; retenons-en, que l'excès
de fumure produit des régimes trop déve-
loppés, aqueux et sans finesse.
Dans les immenses bananeraies de. la
Bocca del Toro (Amérique centrale), culti-
vées avec peu de soins, on n'obtient qu'une
récolte et demie par an. Aux Canaries (cul-
ture intensive), le premier régime apparaît
au bout d'une année; dans les terres plus
fertiles et particulièrement bien irriguées,
il suffit même de 10 mois, et en ménageant
judicieusement les rejeton g, on arrive à 2 1/2
et jusqu'à 3 récoltes par an.
M. DE SAUMERY note, à ce propos, qu'à
l'exemple des cultivateurs de Java et de Bahia
(v. « J. d'A. T. », 1903, pp. 213, 251, 349), les
gens de la Guadeloupe croient que les reje-
tons provenant de plants n'ayant pas encore
fructifié, sont stériles. MM. TEISSONNIER
(Guinée, v. « J. d'A. T. » no 26), et Esmenjaud
(Guatémala, v. « J. d'A. T. » no-46) ont déjà
réfuté par des faits cette superstition, dans
nos colonnes. M. DE SAUMERY là rejette à
son tour, en se basant sur ce qu'il a vu dans
.les grandes plantations de l'Amérique cen-
trale et à la Jamaïque. Pour que la même
idée se retrouve ainsi au Brésil, dans l'Inde
Néerlandaise, aux Antilles, il faut bien,
cependant, que quelque phénomène réel,—
mal interprété, admettons-le, — y ait donné
naissance. Il y aurait là une enq uête inté-
ressante à faire, pour un savant bien pré-
paré.
Quelques mots encore, sur la banane
sèche : En se basant sur les résultats de
l'expérience à laquelle nous avons assisté
ensemble au dépôt de MM. MAYFARTH & C'e,
M. DE SAUMERY calcule le prix de revient du
kilogramme de bananes sèches, à un peu
moins de 50 centimes; or, les belles figues
de Smyrne, emballées en petites boîtes, se
vendent entre 65 et 70 fr. les 100 kg. pour
Paris, et celles de Bougie ou de Cosenza, de
35 à 40 fr.
La concurrence ne se présente donc pas,
— pour le moment, du moins, — sous des
aUtllpices très encourageants.
Situation de la Vanille à Maurice.
M. G.. W. CHAMNEY, Consul des Pays-Bas
à l'Ile Maurice, rapporte (« Indische Mer-
cuur », 19 décembre 1905) que la culture de
la vanille est menacée de disparition par
suite de la baisse des prix, qui a atteint près
de 50 o et est due principalement, selon
le consul, « à la grande production du
Mexique et aux approvisionnements ines-
pérés arrivés des Iles Comores ».
La production annuelle de l'Ile Maurice
oscille entre 3 et 5.000 tonnes. Nous avons
publié, dans le temps, différentes notes pré-
cisant le caractère de la culture de la va-
nille dans la colonie.
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